Les pays du G7 ont annoncé mardi qu’ils ne voulaient pas entrer dans la guerre des devises actuelle en rappelant que les taux de change devaient être fixés par les marchés. Quelle hypocrisie quand on sait que le Japon a une politique ouverte de yen faible et que les États-Unis font tout, indirectement à travers le programme d’assouplissement monétaire (QE), pour affaiblir le USD. Côté français, le président Hollande voudrait bien intervenir pour avoir un euro moins fort. Quant à la Chine, on ne parle même plus de la manipulation de sa devise pour favoriser ses exportations.
Réponse canadienne par l’intermédiaire de M. Carney : « Le pays ne sortirait pas gagnant d’une guerre des devises ». En d’autres termes, le Canada ne participera pas à cette guerre et laissera s’apprécier le huard face aux autres devises. « Profitez-en pour acheter des machines moins cher aux États-Unis » : c’est aussi le message de la Banque du Canada depuis plusieurs mois. En attendant, la balance commerciale se détériore (voir notre Chronique lundi prochain) ce qui va nuire au PIB…
Tôt ce matin, commentaire assez négatif de la Banque d’Angleterre : le GBP s’est déprécié.
Olivier Cosialls
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