Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
La dernière possible lueur d’espoir macroéconomique s’est éteinte hier vers 16h aux Etats-Unis, lorsque le PMI Markit (manufacturier) chute de 55,3 pour novembre à 53,8 pour le mois de décembre, au plus bas depuis 15 mois.
Seule consolation, c’est à peine “moins pire que prévu” (si, si !) puisque le consensus tablait sur 53,9 au lieu de 53,8 (au moins, les “experts” ont fait preuve de clairvoyance).
L’euro en pleine chute
Ce qui m’échappe en revanche, c’est pourquoi les cambistes mettent une claque de -1,1% à l’euro, retombé vers les 1,1345 face au billet vert, avant de remonter aujourd’hui autour de 1,1375.
Ils ne peuvent justifier cela par un indice PMI final IHS Markit de la zone euro en léger repli de 51,8 en novembre vers 51,4, ni par l’indice PMI manufacturier français qui se replie de 50,8 en novembre à 49,7 en décembre. Il s’agit de la première contraction du secteur en zone négative depuis vingt-sept mois.
Retour au cash
Quand le dollar se met à grimper de façon aussi brutale, c’est qu’il y a du stress et de la réduction de levier spéculatif (retour au “cash”) dans l’air.
Les heures qui viennent nous éclaireront sur les causes de ce mouvement de taux de change d’une ampleur imprévue en ce 2 janvier.