Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Wall Street entame la semaine sur une note de lourdeur : ce n’était pas évident à 15h30 (du fait d’écarts étriqués) mais les pertes se creusent sur le Nasdaq (-0,8%), qui aligne une troisième séance de repli consécutive et semble nous rejouer le même scénario que du 21 au 23 juin, avec une identité de structure sur trois semaines assez troublante.
Comme si les algos étaient programmés pour reproduire à l’infini la même structure fractale, quel que soit l’environnement conjoncturel ou géopolitique (voir notre flash spécial « Prise de position à la vente sur le Nasdaq 100 » sur la lettre Béchade Confidentiel ce 30 juillet).
La « conjoncture » aujourd’hui, c’est le torchon qui brûle entre la Maison-Blanche et la presse (voir notre chronique du jour) et c’est un marché immobilier qui reste vigoureux : les « promesses d’achat » (appelées aux Etats-Unis « ventes en attente » de logements neufs) ont progressé de 0,9% en juin selon la NAR (contre 0,8% attendu).
Le marché demeure caractérisé par une pénurie relative de biens et une demande forte de la part des 1% les plus riches (à la recherche de revenus locatifs).
Une évolution intéressante : les acheteurs étrangers ont réduit leurs achats de 20% en un an (ils ne comptent plus que pour 8% des transactions, contre 10% l’an passé à pareille époque… mais continuent de cibler les biens du segment « haut de gamme »).