Focus cette semaine sur Exelon Corp (NYSE:EXC), une entreprise de production et de distribution d’énergie aux États-Unis.
L’entreprise est active à tous les stades de la production : la génération d’énergie (via des centrales nucléaires, le gaz, le vent ou le soleil), le trading, le transport et la fourniture. Elle est présente aux Etats-Unis, où elle revendique la position de leader de son secteur, et au Canada, par l’entremise des filiales comme Atlantic City Electric, BGE, ComEd, Delmarva Power, PECO ou encore Pepco, pour ne citer qu’elles.
Le groupe qui emploie environ 34.000 personnes a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 31,4 milliards de dollars pour un bénéfice net de 1,2 milliard, selon la rubrique « Investisseurs » de son site internet.
Gaz de schiste
L’entreprise est cotée à Wall Street. Mais au niveau actuel, de l’ordre de 36 dollars, l’action est bien loin de son record observé en juillet 2008 à 90,55. Le groupe d’énergie, qui avait massivement investi dans le nucléaire, sur base d’une hypothèse d’un prix élevé de l’électricité, n’a visiblement pas vu arriver la chute des prix du gaz naturel consécutive au développement du gaz de schiste, à la réduction de la demande lors de la récession de 2008-2009 ou encore au développement d’un contexte plus favorable aux énergies vertes. Le groupe s’est transformé depuis lors pour détenir « l'une des flottes de production d'électricité la plus propre et la moins coûteuse du pays », peut-on lire sur son site internet.
En matière de prévisions, treize analystes répertoriés par l'agence Bloomberg considèrent qu'il faut acheter l'action, dix pensent qu'il faut la garder tandis qu’aucun ne recommande de la vendre. Ensemble, ils anticipent un cours médian de 39,50 dollars pour l’action d’ici 12 mois.
Un émetteur « Investment grade »
Au niveau obligataire, Exelon Corp. bénéficie d’un rating « Investment grade » auprès des trois grandes agences de rating, avec un « Baa2 » chez Moody’s, « BBB- » chez Standard & Poor’s et « BBB » chez Fitch.
L’électricien est notamment présent avec deux obligations, l’une échéant en avril 2026 et l’autre en 2046. Leurs coupons respectifs sont de 3,4% et 4,45%. Négociables chacune par coupures de 2.000 dollars, elles sont disponibles à l’achat à respectivement 97,65% et 99,09% du nominal, soit un rendement de 3,72% et 4,51%.