Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Le ministre saoudien du Pétrole, Al Falih, se félicite du renforcement de la coopération avec la Russie (qui lui dispute le rang de premier producteur mondial). Il estime que le marché (la demande) peut permettre d’absorber le surplus d’offre provenant du shale oil en 2018 et considère que l’engagement de réduire la production de l’OPEP de 500 000 par jour est globalement respectée.
L’Arabie saoudite a effectivement réduit ses exportations, mais d’autres pays ont légèrement dépassé leur quota… mais c’est de l’ordre de +50 000 barils/jour, donc une quantité relativement marginale.
Cela n’empêche pas le baril de repasser sous le seuil des 50$ sur le NYMEX, malgré le relèvement des projections de la croissance mondiale en 2018 par de nombreux organismes internationaux (OCDE, FMI, banque mondiale…) : l’explication semble résider davantage dans le renforcement du dollar que dans une désaffection ponctuelle pour l’or noir.