Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Dès jeudi soir minuit, la victoire écrasante des conservateurs de Boris Johnson était actée : ils remportent 368 sièges (la majorité absolue était à 326) et les travaillistes de Jeremy Corbyn se font laminer avec une perte de 71 sièges par rapport à la précédente élection, à 191.
Des députés du Labour exprimaient dès 23h leur désarroi face aux premières estimations, qualifiant le score de leur parti de “déroute”, de “catastrophe”.
Ces législatives marquent également la déroute des instituts de sondage qui donnaient initialement conservateurs et travaillistes à 60/40 (en terme de sièges au Parlement), avec un écart se resserrant ces derniers jours.
C’est tout l’inverse qui se produit, avec un raz-de-marée en faveur du Brexit.
Donald Trump s’est empressé de pronostiquer la signature d’un “accord commercial massif” avec le Royaume-Uni.
Mais ce royaume restera-t-il uni ?
Déjà surgissent les première spéculations sur un référendum en faveur de l’indépendance en Ecosse… et même les anglais d’Angleterre semblent plutôt favorables à un Scotland-xit.