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Les investisseurs à nouveau perplexes après les mauvais résultats de la

Publié le 17/02/2013 09:37

Les investisseurs à nouveau perplexes après les mauvais résultats de la croissance en Europe
Marchés actions :

Le CAC 40 fluctue dans le vert en cette fin de semaine alors qu’hier la tendance était plutôt à la baisse. L’indice s’adjuge une variation de +0.6% sur ces cinq derniers jours de cotation. En effet l’indice de la bourse de Paris a clôturé trois fois consécutives dans le vert en début de semaine, atteignant un plus haut hier à 3 710 points et se négocie à présent aux alentours des 3 670 points. Le Dax recule de 0.4% sur la semaine à 7 625 points alors que le cours de l’IBEX gagne sur la semaine 0.4% et se négocie aux alentours des 8 210 points. En effet les indices européens ont été affectés cette semaine par les publications de mauvais chiffres de croissance. La croissance en France sur l’année 2012 a été nulle et en Europe, en baisse de 0.6% alors que le consensus tablait sur un recul moins important de -0.4%. De plus, les PIB trimestriels allemands et français ont tous deux affiché une baisse respective de -0.6% et -0.3%. Par ailleurs, le communiqué du G7, rendu par les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales des pays du groupe a plaidé en faveur d’une fluctuation libre des cours des devises, sans qu’aucun objectif de taux de change ne soit fixé. Les investisseurs attendent la réunion des pays du G20 qui se tiendra demain à Moscou et espèrent que des réponses seront données quant à leur vision de l’avenir au sujet de la croissance mondiale.

Les bourses américaines sont attendues en légère hausse ce matin grâce à l’annonce de plusieurs OPA. De plus, ce matin a été annoncé le rachat pour 28 milliards de dollars de Heinz par Warren Buffett associé au fonds d’investissement 3G ce qui pourrait stimuler les investisseurs. Le Dow Jones recule de 0.14% sur les cinq derniers jours de cotation, encaissant trois séances en baisse contre deux en hausse. L’indice perd 0.7% hier malgré le chiffre de la demande d’allocations chômage aux Etats-Unis meilleur que prévu à 341 000 contre 360 000. Par ailleurs, le S&P 500 progresse de 0.23% sur la semaine et enchaine trois séances consécutives en hausse. Les investisseurs attendent aujourd’hui plusieurs publications, notamment l’indice du Michigan ainsi que la publication de la production industrielle mensuelle aux Etats-Unis, attendue à 0.2% contre un précédent à 0.3%.

Les indices boursiers asiatiques évoluent cette semaine de manière mitigée. L’indice de Tokyo terminent à la cloche dans le rouge en baisse de 1.2% à 11 170 points en raison de la publication de la production industrielle mensuelle au Japon en baisse à 2.4% contre précédemment 2.5%, ainsi que du PIB du quatrième trimestre du Japon en baisse à -0.1% contre un consensus qui tablait sur un niveau à 0.1%. De plus, Toshiro Muto, ancien ministre des Finances du Japon, serait le candidat favori pour la présidence de la Banque du Japon, ce qui alimente les craintes des investisseurs.

Forex :
Cette semaine a confirmé un contexte économique incertain et difficile pour la Zone Euro tant pour l’Espagne et l’Italie que pour les deux grandes économies considérées comme des modèles de rigueur et de résilience à savoir la France et l’Allemagne. La Zone Euro qui subit les spéculations négatives des investisseurs, devant les chiffres peu concluants du PIB de la France et de l’Allemagne. La récession a été plus grave que prévue l'an dernier en Zone Euro : le PIB est ressortit à -0.9% pour le 4e trimestre 2012 alors qu’il était attendu à -0.7%. Egalement, la croissance pourrait encore être nulle au sein de la zone en 2013. De fait, une surévaluation de l’euro pourrait s’avérer être un frein important pour croissance et surtout un handicap pour les exportations de l’union monétaire.

Cependant, pour calmer la spéculation sur la monnaie unique, Jens Weidmann, membre du conseil de la BCE déclare que la monnaie unique n’est pas réellement surévaluée. Le groupe du G7 est conscient de « la guerre des changes » actuelle mais une révision des taux directeurs n’est pas à prévoir devant une telle configuration politique mondiale. Aujourd’hui et demain, le G20 se réunit à Moscou dans l'espoir d'écarter la menace d'une "guerre des monnaies". Ces craintes provoquées par un enchaînement de dévaluations compétitives menées par des pays en quête de croissance ont été ravivées par le récent virage japonais. Pour rappel, la banque centrale du Japon a cédé aux pressions du gouvernement pour soutenir l'économie en créant de la monnaie, une politique courante aux Etats-Unis mais que s'interdit la Banque centrale européenne. Cette semaine, la paire EUR/USD casse à la baisse le seuil des 1.34$. Le cross affiche donc une baisse sur la semaine de 0.30% cassant à la baisse le retracement de Fibonacci de 100% à 1.34785$, alors qu’il avait été cassé à la hausse fin janvier. La livre sterling s’affaiblit face à la monnaie unique et le cross EUR/GBP gagne 1.73% sur la semaine. Le gouverneur de la Bank of England, Mervyn King, affirme lundi que la croissance en Angleterre va s’affaiblir et que l’économie anglaise va devoir faire face à de « gros challenges » en termes de croissance. L’inflation restera autour des 2% pour les 2 prochaines années selon la BOE, même avec des conditions de croissance faible.

Face à ses principales contreparties, le yen se reprend. Les spéculations des investisseurs concernant le vote du nouveau gouverneur de la banque centrale du japon continue et le candidat pourrait s’avérer être celui le moins agressif en terme de stratégie monétaire expansionniste. La paire EUR/JPY perd 0.48% sur la semaine. Face au dollar, le yen affiche une variation quasi flat sur la semaine de +0.01%. Du côté du billet vert, le dollar affiche une variation quasi nulle face à sa contrepartie canadienne. Le Loonie (USD/CAD) perd 0.05% sur la semaine. Le dollar australien se reprend face au dollar américain. L’Aussie (AUD/USD) passe de 1.0323$ à 1.0348$ cette semaine, soit un gain de 25 pips.

Matières premières :
Sur le front des Matières premières, l’or a connu une semaine très difficile, principalement ancré dans un contexte d’appétit pour le risque assez exacerbé, les opérateurs ayant totalement délaissé le métal jaune, valeur refuge par excellence. Ce désintéressement de la part des opérateurs envers l’or s’explique notamment par un retour de la confiance envers la santé de l’économie américaine, même si le contexte en Europe reste néanmoins fragile et dans un contexte relativement incertain quant à la tenue du G20 qui a débuté aujourd’hui à Moscou.

Parallèlement à cela, le renforcement assez marqué du dollar américain face à la monnaie unique européenne a largement pesé sur la tendance. En effet, l’or cotant en dollar et, et de manière générale une appréciation du dollar, rend beaucoup moins attractif l’achat de matières premières cotant en cette devise. Cela est particulièrement valable pour les investisseurs détenant des devises étrangères, ce qui peut expliquer cette dépréciation assez marquée du métal jaune. Ainsi, sur l’ensemble de la semaine, l’or a abandonné un peu plus de 2,30% et se traite à la mi-séance aux encablures des 1 627,38 dollars l’once, soit une baisse de quasiment 40 dollars par once cette semaine. Face à sa contrepartie euro, l’or a logiquement dévissé, abandonnant sur la semaine près de 2%, à 1 221 euros l’once. Il efface ainsi quasiment tous les gains enregistrés la semaine passée.

Au niveau de l’or noir, la semaine a été assez positive sous l’effet notamment de l’annonce jeudi de l’Opep de relever ses prévisions de croissance quant à la demande mondiale de pétrole pour l’année 2013, sur fonds d’amélioration des perspectives de reprise économique mondiale. Cette annonce a réussi à contrecarrer l’effet des craintes quant à un excès d’offre de Brut aux Etats-Unis. Pour rappel, la production de pétrole brut a été publiée mercredi en hausse la semaine dernière en atteignant même un plus haut depuis 20 ans, à 7,06 millions de barils par jour. Mais ce contrepied pris dès le lendemain par l’Opep a eu l’effet inverse. L’or noir ayant a réussi à relever la tête et à finir la semaine sur une hausse, retraçant ainsi de moitié la baisse enregistrée la semaine passée. Ainsi, sur l’ensemble de la semaine, le contrat Future Sweet Light Crude échéance Mars 2013 progresse pour le moment de 1,07%, à 96,82 dollars le baril. La tendance est quasi-stable en revanche sur le Brent de la Mer du Nord d’échéance Avril 2013. Ce dernier a progressé de 0,02% à 117,81 dollars le baril.

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