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Les résultats d’entreprises font vaciller l’ensemble des marchés

Publié le 28/10/2012 08:22
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Marchés actions :

Cette semaine, ce sont les résultats d’entreprises qui ont principalement fait varier les différents indices mondiaux. Les investisseurs restant soucieux de l’état de la conjoncture actuelle, ces résultats généralement moroses viennent confirmer le ralentissement économique que les différents pays traversent actuellement. Les entreprises européennes, américaines et asiatiques peinent à atteindre les consensus établis par les analystes et encore plus à les dépasser. Ce matin en Asie, les marchés ont terminé sur une note négative. L’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a clôturé en baisse de 1.35% à 8 933.06 points portant le recul hebdomadaire à 0.77%. Le Hang Seng Index a quant à lui reculé de 1.21%, soit une variation sur 5 jours juste en dessous de l’équilibre à -0.03%. Enfin, le deuxième indice chinois : Le Shanghai Composite Index a reculé plus sévèrement de 2.92% sur la semaine, à 2 066.21 points. La Chine reste la source principale des inquiétudes des opérateurs de marché. Selon les dernières statistiques économiques, le ralentissement de l’activité en Chine serait en train de se résorber. La croissance en Chine étant primordiale pour celles des autres puissances mondiales, beaucoup espère voir le Gouvernement Chinois faire tout son possible pour contrer le tassement de son économie. Quant au Japon, de nombreux économistes prédisent une nouvelle action de grande ampleur de la part de la Banque Centrale Japonaise pour relancer l’économie nippone, fortement affaiblie à l’heure actuelle.

En Europe aux alentours de la mi-séance (12h30), le CAC 40 perd 0.43% à 3394.23 points accroissant le recul hebdomadaire à 3.15%. En Allemagne, la tendance est similaire : -2.93% de repli sur la semaine à 7 164.13 points. Outre-manche, l’indice Footsie perd actuellement 0.65% à 5 767.31 points. Malgré un Royaume-Uni qui sort de la récession au troisième trimestre selon les chiffres publiés cette semaine, et une livre sterling toujours plus forte, l’indice britannique perd sur la semaine 2.19%, plombé lui aussi par des résultats d’entreprises décevants. Les résultats des entreprises européennes, malgré quelques bonnes surprises comme Sanofi en France semblent pâtir de cette crise qui pénalise fortement le moral des investisseurs et le marché Européen. En effet, la situation économique en Europe reste toujours préoccupante. La Grèce est toujours en négociation avec la Troika pour un délai, tandis que l’Espagne lutte face à un chômage désormais supérieur au 25% de la population active. Hier soir, l’agence de notation Standard & Poor’s a dégradé la note de BNP Paribas, et adressé des perspectives négatives à Société Générale et Crédit Agricole. Cette dégradation intervient dans un contexte où les banques européennes sont fortement exposées aux risques inhérents à la crise de la dette européenne.

Avant l’ouverture à 15h30, les marchés nord-américains affichent tous un repli confirmant les déceptions des investisseurs vis-à-vis de l’économie. Malgré une variation négative sur 5 jours de 1.80%, le Dow Jones s’est adjugé hier soir un très léger 0.20% à 13 103.68 points. L’indice à composante technologique a suivi ce léger rally haussier hier soir : +0.15% mais reste sur un repli de 0.65% sur cinq jours à 2 986.12 points. Enfin, l’indice élargi S&P 500 se déprécie de 1.41% depuis vendredi dernier, à 1 412.97 points. L’économie américaine semble toutefois tirer son épingle du jeu, en témoigne la dernière intervention de la Réserve Fédérale Américaine mercredi soir. Son président, Ben Bernanke, a pointé notamment une reprise timide, soutenu par le regain du secteur de l’immobilier et des dépenses de consommation. Cependant, cette reprise reste trop légère pour que la situation de l’emploi aux Etats-Unis s’améliore significativement. Les prochaines semaines seront déterminantes pour juger de l’ampleur du ralentissement économique global.

Forex :
L’euro perd du terrain depuis hier face au billet vert et passe sous la barre des 1.29$. Il cote à 13h aux encablures des 1.2898$ et fluctue dans un trend baissier depuis plus d’une semaine, ce pourrait être sa quatrième séance de baisse consécutive cette semaine. Les bons chiffres aux Etats-Unis contrastent avec la situation inquiétante en Zone Euro. En effet, hier ont été publiées les demandes d’allocations-chômage qui sont apparues meilleures à 369 000 contre 371 000 prévu et 392 000 la semaine précédente. Aujourd’hui, les investisseurs sont dans l’attente des chiffres de la croissance aux Etats-Unis. En Zone Euro, la publication des indices manufacturiers PMI en France et en Allemagne sont en baisse et ont été plus mauvais que le mois précédent, s’établissant à 43.5 en France contre 42.7 le mois précédent et de 45.7 en Allemagne contre 47.4 précédemment. De plus, l’agence de notation Moody’s a abaissé cette semaine la note de cinq régions espagnoles d’un à deux crans ; dans la liste figurent entre autres l’Andalousie et la Catalogne. Malgré cela, Mariano Rajoy, vainqueur des élections régionales en Espagne ne s’est toujours pas résolu à solliciter l’aide du Mécanisme de Stabilité Européen alors que, l’Espagne, qui est actuellement en récession et qui a aujourd’hui un taux de chômage qui a atteint le quart de la population active, devrait pour ce troisième trimestre afficher un PIB en recul de 0.4%. De son côté, la Grèce avait déclaré en ce début de semaine qu’elle était parvenue à un accord avec la Troïka sur de nouvelles mesures et réformes concernant le pays, ce qui a été démenti par la Commission européenne et le FMI. Les investisseurs sont aujourd’hui dans l’attente de réponses claires et de solutions possibles à apporter concernant la situation d’incertitudes et d’inquiétudes de la Zone Euro, notamment au niveau de l’Espagne.

De l’autre côté de l’Atlantique, la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale a permis de confirmer les propos avancés le mois dernier à savoir la mise en place d’un troisième programme d’assouplissement monétaire, le « Quantitative Easing 3» afin de soutenir l’économie. Aussi, elle a confirmé qu’elle maintiendra son taux directeur à un niveau très bas, entre 0 et 0.25% jusqu’à la mi 2015.

La Banque du Japon doit tenir une réunion de politique monétaire le 30 Octobre, à l’issue de laquelle elle devrait annoncer la mise en place de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire ce qui met sous pression la devise nippone. Néanmoins, l’euro perd aujourd’hui du terrain face à la monnaie japonaise et cote à 103.004 yens contre 104.43 yens hier, niveau que la parité n’avait pas atteint depuis Mai 2012. Le dollar américain recule par rapport au yen et cote à 79.90 yens contre 80.33 yens la veille. La devise helvétique reste stable face à la monnaie unique européenne et cote aux alentours des 1.2090 franc suisse pour un euro. Cependant, elle perd du terrain par rapport au dollar à 0.9377 franc suisse pour un dollar, la parité fluctuant dans un trend haussier, et pourrait terminer la séance en hausse aujourd’hui pour la quatrième fois consécutive cette semaine. La livre britannique gagne du terrain par rapport à l’euro et cote aux encablures des 80.01 pences pour un euro, se situant dans un canal baissier depuis le début de la semaine et se renforce également face au billet vert à 1.6111 dollar.

Matières premières :
Au chapitre des matières premières, cette semaine, le métal jaune a poursuivi sa baisse entamée depuis le 04 octobre et perd environ 1,40% à 1 704$ l’once. L’or est venu tester à deux reprises la barre psychologique des 1 700$. D’un point de vue technique, à très court terme, une cassure de ce support pourrait entrainer l'or vers un premier support à 1 693$ et en extension 1 661$. Dans le cas contraire, des investisseurs potentiels pourraient profiter de cette phase de repli pour se positionner à l’achat ce qui pourrait porter le cours de l’or vers les 1 730$ puis en extension les 1 760$.

Même tendance pour l’argent-métal qui perd environ 2,02% en rythme hebdomadaire et s’échange sous les 32$ l’once à 31,77$. D’un point de vue technique, on peut noter un support important à 30,77$ correspondant à 50% des retracements de Fibonacci de la dernière hausse de juillet-septembre. Pour information, l’argent-métal a déjà perdu plus de 10% depuis le début du mois d’octobre et a retracé 38% de la dernière hausse de juillet-septembre.

Du côté du marché du pétrole, beaucoup d’investisseurs se demandent s’il est encore bon d’investir à la hausse sur le pétrole. En effet, le ralentissement économique mondial impacte sérieusement la demande pétrolière et modifie en profondeur l’équilibre entre l’offre et la demande. La poursuite des investissements et des forages pour faire face aux besoins du marché ont entrainé une hausse de la production. Ceci, en particulier aux Etats-Unis où la production de pétrole a progressé de 7% depuis le début de l’année ce qui a court terme a un impact important à la baisse sur les prix du pétrole. En outre, la hausse du dollar depuis le début du mois d’octobre est un facteur de volatilité sur le marché américain, le WTI (West Texas Intermediate) qui a perdu cette semaine plus de 5,40% à 85,21$ le baril. A Londres, le Brent de la Mer du Nord résiste mieux et recule de 1,40% en rythme hebdomadaire à 108$ le baril. Malgré, la configuration baissière à court terme, les investisseurs seront attentifs aux tensions géopolitiques qui représentent un facteur fort à la hausse pour les cours du pétrole.

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