Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Les bulles boursières éclatent de toute part, on ne sait plus où donner de la tête : la plus grosse déflagration nous vient d’Atos (PA:ATOS) (-24% après avoir revu à la baisse la croissance de son chiffre d’affaires de 2/3% à seulement 1%).
Vendredi, c’était son concurrent Sopra-Steria qui se désintégrait de 25% (et avec -3% ce mardi, cela fait -33% en cinq séances, -55% en six mois).
Bayer (DE:BAYGN) paye sa condamnation judiciaire
Outre-Rhin, c’est Bayer qui dévisse de 12% sur la confirmation de la condamnation de sa filiale Monsanto (NYSE:MON) par la justice californienne pour dissimulation de la dangerosité du RoundUp (son désherbant au glyphosate).
Sanction de 7% dès l’ouverture pour l’américain 3M, qui rate le consensus de chiffre d’affaire (8,15Mds$ contre 8,36 anticipé). Plongeon de -9% de Caterpillar (NYSE:CAT) qui publie pourtant des chiffres « conformes aux attentes » (mais des prévisions prudentes), preuve que les analystes avaient d’autres objectifs en tête (il aurait fallu une « très bonne surprise » pour que le titre ne sombre pas).
Le Nasdaq en position de faiblesse
Les secteur de la construction (auquel Caterpillar est associé) subit des attaques répétées depuis une semaine. On se souvient de Bouygues (PA:BOUY) lançant un avertissement sur ses activités BTP vendredi dernier : le cours s’était effondré de -12,5%.
Il ne faudrait vraiment pas que l’un des « GAFAM » (excluons déjà le « F », car Facebook (NASDAQ:FB) est en territoire de correction) déçoive cette semaine ni la suivante, car le Nasdaq (-1,8% ce mardi, soit -8,3% depuis le 1er octobre) accuse son plus lourd repli mensuel depuis janvier 2016 et surtout novembre 2008. Une atmosphère de capitulation pourrait s’instaurer très rapidement.