Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr le 23 mars 2017
C’est le véritable baromètre du secteur immobilier aux Etats-Unis : l’indice mensuel des ventes de logements neufs en février progresse de +6,1% et atteint un pic depuis août 2016. Sur 12 mois, les ventes s’envolent de +12,8% et ni les taux plus élevés, ni la faiblesse des stocks (il y a carrément pénurie en Californie) ne semblent enrayer l’engouement pour marché immobilier US. Ce sont pas moins de 592.000 logements neufs (en rythme annualisé) qui ont trouvé preneur, et il est bien connu que le mois de février n’est pas le plus favorable question climat (et c’est aussi le plus court) : cela promet pour avril/mai/juin qui sont les mois les plus dynamiques, pour des raisons de saisonnalité évidentes.
Mais ce qui serait intéressant, c’est de connaître le nombre de ces logements qui seront effectivement occupés (achat pour stocker de la valeur), puis le nombre qui sera loué (investissement locatif dans le cadre d’une diversification patrimoniale), et enfin combien seront réellement habités par l’acquéreur. Car dès qu’il s’agit de biens de plus de 800.000 $, on sait qu’un acheteur sur deux est Chinois (les riches Chinois cherchent à sortir leur argent de Chine et à ne surtout pas le laisser dans leur banques, ou en yuan) et les volets restent clos quasiment toute l’année. Dicton chinois : Mieux vaut une maison inhabitée qui ne rapporte que des taxes au FISC américain qu’un paquet de Yuan qui risque d’être confisqué par le FISC chinois.