Retour ce mardi sur l’emprunt CGG (PA:GEPH) SA d’une durée résiduelle de quatre ans, alors que le groupe de services parapétroliers a publié il y a quelques jours ses résultats trimestriels.
Environnement difficile
Les conditions de marché restent difficiles, a expliqué le leader mondial des géosciences, qui souffre toujours de la baisse des dépenses d’exploration des grands groupes pétroliers.
Sa perte nette s’est creusée à 79 millions de dollars au deuxième trimestre de cette année contre -61 millions il y a un an. Son chiffre d’affaires a quant à lui chuté de 39% à 290 millions de dollars, mais ce recul s’explique aussi par la réduction de la flotte de navires. L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) a atteint 104 millions de dollars contre 112 millions il y a douze mois.
Face à cet environnement, CGG a décidé d’une réduction supplémentaire de 50 millions de dollars de ses investissements annuels. Il a confirmé sa volonté de poursuivre la mise en œuvre de son plan de transformation et son intention de réduire sa dette nette de 2,4 milliards de dollars à la fin décembre.
Une lueur d’espoir
Le groupe perçoit toutefois des raisons d’espérer. « Grâce à la remontée des prix du pétrole brut sur les premiers mois de l’année, nous percevons un début de changement dans l’état d’esprit de nos clients, mais qui ne s’est pas traduit, pour l’instant, par une reprise des investissements d’exploration, stabilisés à un niveau encore très bas », a déclaré Georges Malcor, directeur général de CGG.
Insuffisant cependant pour faire rebondir l’obligation CGG (5,875% - 2020), dont les prix évoluent toujours en eaux profondes. Elle est disponible à l’achat ce mardi à 56% du nominal, correspondant à un rendement (astronomique) de 24,27%. Il s'agit d'une rémunération particulièrement élevée qui reflète le caractère très spéculatif de cet emprunt noté « CCC » chez Standard & Poor’s.