Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Curieux paradoxe… Alors que l’économie italienne est loin d’être dans une santé florissante, le dix ans italien est seulement à 2,12%.
Le pays est l’un des plus mauvais élèves de la zone euro avec un taux de chômage de 10,2%, voire supérieur à 30% pour les moins de 25 ans. La dette publique dépasse les 130% avec un problème de productivité qui ne progresse plus. De sorte que le croissance potentielle est inférieure à 1%..
Seul point positif : un excédent commercial proche des 50 milliards d’euros.
On peut en conclure que la responsabilité des problèmes endémiques de l’Italie ne revient pas à l’euro mais bien aux hommes politiques qui refusent de s’atteler à résoudre les maux dont souffre leur pays, comme le clientélisme exacerbé et une paperasserie digne d’un pays du tiers-monde.