Il aura fallu moins d’une heure à Vandemoortele pour boucler son émission obligataire vendredi. Comme prévu, le groupe agro-alimentaire a levé 75 millions d’euros remboursables dans sept ans.
Après deux émissions senior en 2012 et 2015, l’entreprise basée à Gand avait cette fois décidé d’émettre de la dette subordonnée, dans le but d’équilibrer son profil d’endettement, de rembourser un emprunt revolving ou encore, de financer le développement de ses unités de production en région lyonnaise.
Le prix de souscription avait été fixé à 100,50% du nominal, ce qui permettait à l’investisseur d’obtenir un rendement à l’émission de 3,41%, compte tenu d’un coupon de 3,50%. La coupure était, elle, fixée à 100.000 euros. On notera encore que Vandemoortele n’est pas suivi par les agences de notation.
Alpro, Resi, Vitelma…
Vandemoortele est actif dans deux secteurs d’activité que sont les produits de boulangerie d’une part, et les huiles culinaires, margarines et graisses d’autre part. Le groupe les commercialise sous ses marques propres ou sous les marques « distributeurs ».
Sur le marché belge, le groupe alimentaire est à l’origine des gammes Alpro soya, Belolive, Fama, Roda, Vitelma, les huiles et les vinaigrettes Vandemoortele, Blanc de Boeuf et Resi.
Vandemoortele a réalisé l’année dernière un chiffre d’affaires de 1,36 milliard d’euros pour un bénéfice de 34 millions. Le groupe emploie 5.200 personnes réparties dans 12 pays européens, où il possède ses propres structures de vente et/ou ses propres sites de production.
Vandemoortele est une entreprise à 100% familiale, depuis que Safinco, la holding des actionnaires familiaux de Vandemoortele, a racheté en mai dernier la participation de 23,58% détenue par Gimv (BR:GIMV) (une société d’investissement dans le capital-risque).