Ces dernières séances, nous indiquions à de nombreuses reprises que les opérateurs boursiers avaient désormais besoin d’un second souffle. Et pour cause, le biais haussier enregistré peu après l’élection de Donald Trump, sur le dollar américain et sur les grands indices occidentaux, s’estompait quelque peu. Comme vous le savez, la grande réunion de l’OPEP (le 30 novembre à Vienne) approche à grands pas. Les attentes qu’elle suscite alimentent justement un nouvel élan haussier sur les actifs considérés en séances quotidiennes. Plus précisément, nous avons rompu ces dernières heures la résistance-clé des 48,50$ le baril (Brent) que nous rappelions hier. Ce niveau constitue à nos yeux le dernier obstacle pertinent avant le retour au sein des 50,00 / 50,40$ en guise de frontière technique de moyen terme. Décryptage.
Tout repose sur les attentes suscitées par l’OPEP
Les opérateurs tablent donc sur un accord visant à réduire l’offre mondiale de pétrole, faute de publications économiques plus intéressantes (le calendrier de ce mardi étant globalement vide, à nouveau). Pour rappel, l’Irak et l’Iran (les deux grands réfractaires) se montrent désormais favorables à certaines concessions, comme indiqué hier matin. Pour l’heure, les opérateurs n’ont pas encore testé la zone majeure des 50,00/50,40$. Tout l’enjeu repose clairement sur ce niveau, dans la mesure où il signerait la confiance du marché quant à cet accord, un biais psychologique via le retour au-dessus de la valeur de 50$ et surtout un maintien de la pression haussière, par corrélation, sur les grands indices occidentaux. Au-delà de l’aspect psychologique de la valeur de 50,00$, les 50,40$ constituent les 78,6% de Retracement de Fibonacci de moyen terme. Trois résistances seraient à considérer à proximité de tels niveaux : les 51,35$, 51,70$ et 52,80$ (100% -> Fibonacci). Parallèlement, les grands indices américains ont battu de nouveaux records ces dernières heures.
Les quatre mastodontes (Dow Jones, S&P500, NASDAQ Composite et Russell 2000) ont tous atteint de nouveaux pics historiques. Citons notamment le test (en cours au moment de la rédaction de ce mémo) des 2 200 points pour le S&P500. Les opérateurs américains cherchent également à pricer un possible accord à Vienne. Et ce, dès maintenant : les célébrations de Thanksgiving limiteront grandement l’activité de Wall Street jeudi et vendredi. Seule ombre au tableau de ces dernières heures, la région de Fukushima a été frappée par un nouveau séisme laissant craindre cette nuit un tsunami dévastateur. Plus de peur que de mal, les conséquences réelles sont assez minimes pour l’heure bien que la population locale ait été évacuée. D’ailleurs, les opérateurs japonais ne travailleront pas cette nuit, le 23 novembre étant férié pour la fête nationale du travail.
Ces hasards de calendrier devraient naturellement abaisser les volumes boursiers engagés au niveau mondial pour la fin de semaine. Seuls les adeptes de Scalping risquent d’en tirer profit : nous n’excluons pas dans ce contexte précis de supprimer exceptionnellement nos scénarios traditionnels de day trading, puisque la volatilité devrait être faible. Et ce, au profit d’un renforcement de nos opérations habituelles de Scalping. Pour l’indice allemand, nous maintenons pour la septième séance consécutive notre frontière technique sur les 10 670 points. Le gap d’ouverture matinal a permis à l’indice d’aller tester les 10 770 points. Pour rappel, nous avons lancé ces derniers jours auprès de nos clients un appel à la prudence sur la zone 10 770 / 10 790. En cas de franchissement haussier, nous nous intéresserons à la résistance-clé fixée sur les 10 855 points via les 50,0% de Retracement de Fibonacci de moyen terme. Excellente séance à tous !