L’institution financière a placé cette semaine pour 1,5 milliard d’obligations échéant au 29/03/2027 et agrémentées d’un coupon annuel de 3,95%.
Disponible par coupures de 200.000 euros, le titre noté A- chez Standard & Poor’s a été pricé à 99,869% du nominal. Dans les premiers échanges sur le secondaire, le cours a légèrement chuté et se situe ce jour aux alentours de 99,648% du nominal, portant le rendement à 3,99%.
Le marché obligataire corporate sous pression aux Etats-Unis
De l’autre côté de l’Atlantique, on constate en effet ces derniers jours une certaine volatilité grandissante sur le marché obligataire américain. En cause principalement, les inquiétudes avant le vote-clé en matière de réforme des soins de santé qui menace de repousser la réforme fiscale attendue pour cette année encore.
Certaines entreprises ont ainsi dû proposer des primes de risque plus attractives pour réussir à lever de la dette obligataire sur le marché primaire alors que d’autres ont tout simplement décidé de repousser leurs émissions et d’attendre une relative accalmie du marché, car il est en effet « difficile de fixer le prix de la dette lorsque vous avez ce type de déséquilibre », comme le souligne Andrew Brenner, responsable à National Assurance.
Des primes de risque en hausse
Goldman Sachs a également abondé le marché cette semaine (mercredi) avec 1,75 milliards de dollars de titres échéant en décembre 2020. La prime de risque proposée s’est élevée à 110 points de base de plus que le Bon du Trésor américain de même échéance. A titre de comparaison, les obligations de la banque d’investissement déjà en circulation et dont la maturité est fixée en avril 2020, s’échangeaient encore mardi avec une prime de 91 points de base.