Le répit aura été de bien courte durée pour les marchés financiers. La bonne nouvelle qu’est l’élection d’un parti pro-Euro n’aura captivé l’attention des investisseurs qu’une seule journée avant que les difficultés d’un autre pays de la périphérie, nommément l’Espagne, ne reprennent l’avant-scène des mauvaises nouvelles. En effet, une vente d’obligation de courte durée, hier, a fait bondir les taux exigés par les investisseurs de 200 points par rapport à une émission similaire le mois dernier. À 5,07 % pour un terme de 12 mois, il s’agit du plus haut taux exigé à l’Espagne depuis son arrivée à l’Union. Bref, la zone euro n’est pas encore au bout de ses peines.
Nous attendons à 8 h 30, ce matin, la publication des données de ventes en gros au Canada pour le mois d’avril dernier. Le marché anticipe un léger recul de la croissance par rapport au mois précédent en tablant sur une progression de 0,2 % alors qu’elle avait été mesurée à 0,4 % en mars. Dans le contexte actuel, l’impact de la nouvelle devrait être marginal comparativement à la profusion d’information provenant du vieux continent.
Toujours à 8 h 30, les données sur les mises en chantiers et l’allocation de permis de construction aux États-Unis seront divulguées. Pour les deux indicateurs, le marché anticipe une croissance de 5k unités. Ce serait, à tout le moins, un pas dans la bonne direction!
Xavier Villemaire
Fourchette du jour : 1.0185 – 1.0285