Les cours pétroliers se sont appréciés de près de 3,4 % et ont clôturé la session d’hier à 92,39 USD le baril en raison du conflit grandissant entre la Syrie et la Turquie. La crainte est qu’un tel conflit s’étende sur le reste du monde arabe et qu’une interruption de la production pétrolière survienne, ce qui aurait comme impact de pousser davantage à la hausse le prix de l’or noir. De plus, les tensions entre Téhéran et Tel Aviv concernant le programme nucléaire du premier amènent un nuage d’incertitude sur le prix du pétrole. Selon plusieurs analystes, en évaluant la demande réelle pour cette commodité, elle devrait se transiger au dessous de la barre des 90 USD le baril. Toutefois, une prime de risque s’ajoute pour tenir compte de la situation actuelle.
Un accueil quelque peu chaleureux attendait la chancelière allemande en visite en Grèce. Les quelques 10K manifestants ne se sont pas gênés pour montrer leur mécontentement en criant des slogans anti austérité. Des pourparlers ont lieu entre la Grèce et la troïka (composée de l’Union Européenne, la Banque Centrale Européenne et le FMI) pour qu’une tranche de 31,5 milliards d’euros soit versée à la Grèce d’ici la fin du mois de novembre, sans quoi elle ne pourra pas respecter ses engagements.
Aucune nouvelle n’est attendue aujourd’hui au Canada. Le calendrier économique aux États-Unis annonce la publication du Beige Book de la Fed ainsi que la donnée sur les inventaires de gros.
Bonne journée!
Rana Karim
Fourchette du jour: 0.9750-0.9810