Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Un vent glacial a soufflé sur les places chinoises ce jeudi matin. En effet, Shanghai plongeait de -2,25% et Shenzhen de -2,9%). Cela a provoqué un frisson d’appréhension sur le CAC40 à l’ouverture (-0,4%). Mais heureusement, cette alerte a été très vite couverte par une série de « stats » d’une teneur positive inespérée concernant l’économie française. Selon l’institut allemand Markit, son estimation flash du PMI composite de novembre s’envole à 60,1 contre 57,4. Le PMI des services quant à lui grimpe de 57,3 vers 60,2. Enfin, le PMI manufacturier passe de 56,1 vers 57,5 (plus haut depuis fin 2011).
Economie française fleurissante mais pas de création d’emplois
La France carbure donc bien mieux que Allemagne où le PMI des services grappille +0,2 à 54,9. Le pays s’impose donc comme la locomotive de l’Eurozone dont le PMI composite accélère de 56 vers 57,5 et le PMI des services de 55 vers 56,2…
Nous devrions nous réjouir sans réserve de ces bonnes performances hexagonales selon Markit. Mais comment se fait-il qu’une embellie aussi spectaculaire de la conjoncture le mois dernier ne donne lieu à aucune accélération des embauches ? Et le constat est le même en amont puisque notre économie n’a créé que 29 000 emplois au troisième trimestre. La France aurait-elle remplacé les salariés par des robots ?