Avant même d’avoir pris connaissance de la déferlante des stats américaines attendues ce mercredi, les marchés obligataires reprennent leur dégradation avec des écarts allant de +4 à +8 points de base (des Bunds aux BTP italiens).
La plus grosse surprise provient fait de la dégradation des Gilts britanniques (+5 points à 1,415%) alors que le ministre des Finances britannique, Philip Hammond, annonce que le gouvernement revoit à la baisse (-35%) sa prévision de croissance de 2,2% à 1,4% en 2017 au Royaume-Uni.
Des taux en hausse, un PIB en baisse, un Brexit en forme de point d’interrogation : vite, achetons des actions !
Cela vous paraît idiot ?
Pourtant, ça fait 15 jours que les marchés grimpent sur des bases conjoncturelles identiques, et pas qu’à Londres.