En dépit des bombardements qui se poursuivent au Yémen, les marchés semblent pour l'instant relativiser l'impact du conflit notamment au niveau du pétrole. L'euro de son côté n'a pas été en mesure de s'accrocher à ses gains des derniers jours reprenant son mouvement baissier. L'annonce par la Banque centrale de Grèce, hier, qu'un peu moins de 24 milliards d'euros avaient été retirés de son secteur financier au cours des 3 derniers mois a certainement contribué aux pressions sur la devise unique.
Quant à l'allocution de M. Poloz hier, on retiendra son anticipation d'une croissance plus faible que le 1.5 % prévu au 1er trimestre de cette année. Il a cependant précisé que cette situation ne signifie pas que le taux directeur sera à nouveau baissé. Les prochaines décisions à cet effet dépendront plutôt de l'évolution des données économiques ainsi que du cours du pétrole.
Parlant croissance, les États-Unis publieront à 8 h 30, ce matin, leur résultat final du PIB pour le 4e trimestre. Bon w/e
Stéphane Goulet
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