Un coupon de 3,375% pour la nouvelle obligation de la Grèce par 1.000 euros
Dans un contexte délicat sur les marchés financiers, la Grèce a bouclé ce jeudi sa deuxième émission obligataire de l'année. L’opération n’a cependant pas suscité le même engouement qu'au mois de mars dernier.
A l'époque, la Grèce avait pu compter sur une demande huit fois supérieure à l’offre, pour finalement placer trois milliards d’euros à cinq ans, soit bien mieux que le milliard d’euros initialement visé. Cette fois, les investisseurs ont rempli le carnet d’ordres à hauteur de 3 milliards, selon des déclarations du ministre grec des Finances.
Athènes, qui espérait collecter entre 2,5 et 3 milliards d’euros, a finalement émis 1,5 milliard d’euros sur cette nouvelle ligne (obligataire). Le rendement à l’émission s’est élevé à 3,50%, pour un coupon de 3,375%.
Le gouvernement grec exprime sa satisfaction. Une fois encore les investisseurs internationaux ont montré leur confiance dans notre économie, a déclaré le ministre des Finances dans un communiqué.
Mais pour certains observateurs, habitués à des ratios élevés de sursouscription, le bilan de l’opération est plutôt terne. Les investisseurs qui ont rechigné à passer leurs ordres auront peut être été refroidis par la brusque dégradation de la situation dans le dossier Espirito Santo. Les déboires de la banque portugaise Espirito Santo (LISBON:BES), dont le principal actionnaire fait face à une grave crise financière, ont en effet secoué les marchés européens ce jeudi.