La Banque centrale norvégienne va-t-elle renoncer à de nouvelles réductions de taux d’intérêt ? Les dernières statistiques publiées plaident en faveur de ce scénario.
Les autorités monétaires norvégiennes sont engagées depuis plusieurs années dans une politique monétaire accommodante, pour relancer une économie fragilisée par la chute des prix du pétrole.
Depuis 2013, la Norges Bank a notamment abaissé à quatre reprises son principal taux directeur, fixé depuis mars à un seuil historiquement bas de 0,5%. Elle l’a confirmé à ce niveau en juin dernier, même si le gouverneur de la Banque centrale, Oeystein Olsen, a aussi laissé entendre « qu’il y avait encore des perspectives pour que le taux directeur puisse être réduit au cours de l’année ».
Mais les signes d’amélioration de l’économie se multiplient, semant le doute auprès des intervenants de marché qui pariaient sur une baisse du taux directeur en septembre, à 0,25%.
Tout d’abord, la croissance économique, même si elle est restée faible, s’est accélérée au deuxième trimestre (à +0,4%), soutenue par la consommation des ménages et les investissements publics. Ensuite, le marché immobilier (dopé par la faiblesse des taux) montre des signes de surchauffe, alimentant les craintes d’une bulle. Enfin, avec une inflation annuelle de 4,4% en juillet, la hausse des prix est bien au-delà de l’objectif de 2% fixé par les autorités monétaires.
La Norges Bank prendra une décision le 22 septembre, date de la prochaine réunion de son comité de politique monétaire.
Investir en NOK
En attendant, les investisseurs qui souhaiteraient se positionner sur la couronne norvégienne (NOK) peuvent se rabattre sur le marché obligataire.
Pour ne citer qu’un exemple, tiré de notre sélection, il y a cette obligation émise par la Deutsche Bank (DE:DBKGn) d’une maturité égale au 24 juin 2020 assortie d’un coupon de 2,375%. Elle peut être achetée à 100,35% du nominal, correspondant à un rendement de 2,27%.
La coupure de négociation est de 10.000 couronnes norvégiennes en nominal pour une taille de 1,2 milliard. L’emprunt, au statut de dette senior non garantie, ne bénéficie d’aucun rating chez Standard & Poor’s.