Si le renforcement du dollar index se poursuit, nous pourrions assister dans les mois à venir à de nouvelles remises en cause d’ancrages de change en Afrique, en Asie Mineure et peut-être même dans la péninsule arabique. Le Kazakhstan a ouvert la voie cet été en abandonnant l’ancrage de sa monnaie au dollar pour la dévaluer de 20%. Une hausse des taux de la FED dès cette semaine aurait pour effet de précipiter ce mouvement et d'accroître la volatilité sur le marché des change. Parmi les pays les plus vulnérables: le Venezuela, l’Azerbaïdjan et l’Angola. Les pays du Golfe persique sont pour l’instant moins exposés. Ils disposent de réserves de change suffisantes. Au demeurant, un abandon de l’ancrage à l'USD signifierait une hausse automatique de l'inflation.