Pour la première fois de l’histoire, les 4 principaux indices de référence de Wall Street ont battu simultanément leurs records absolus à quelques heures d’intervalle, à l’issue d’une seule et unique séance.
La séance du 21 novembre a marqué l’abolition du décalage entre les cycles du Russell-2000 et du Nasdaq, entre celui des « technos » et des industrielles. Les quatre indices majeurs ont pulvérisé d’un même élan leurs records respectifs avant de clôturer unanimement au plus haut du jour, du mois et de l’histoire.
Dans le même temps, les taux longs ne se sont pas détendus de l’épaisseur d’une feuille de cigarette, le yuan a continué de dévisser face au dollar (enfonçant les 6,90/$) et le pétrole a refranchi le cap des 48$ sur le NYMEX, alimentant les anticipations inflationnistes et rajoutant un handicap supplémentaire à un marché automobile déjà saturé et en voie de ralentissement.
Pour que la hausse se poursuive dans le droit fil de la logique des 10 derniers jours, je ne vois plus que l’anticipation d’une baisse des bénéfices des entreprises (ce n’est pas idiot vu la hausse du coût de l’argent) et une lourde défaite de Matteo Renzi le 4 décembre qui pourrait précéder une vague de faillite de banques italiennes.