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Les marchés américains signent un nouveau record historique à la suite de la publication des minutes de la Réserve fédérale américaine. La Banque centrale devrait maintenir son programme d’assouplissement quantitatif cette année au vu de l’économie américaine toujours fragile bien que l’idée de réduire ses rachats d’actifs n’est pas exclue. Le Dow Jones progresse de 0,88% pour atteindre 14 802,24 points, le S&P enregistre également un nouveau record à 1 587,73 points après avoir progressé de 1,22% tandis que le Nasdaq avance de son côté de 1,83% à 3 297,25 points.
Les marchés asiatiques bénéficient également des nouvelles en provenance des Etats-Unis pour terminer en territoire positif ce matin. Les derniers chiffres chinois contribuant également à pousser à la hausse les marchés. Dans ce contexte, la Bourse de Tokyo progresse fortement de 1,96 % pour terminer à 13 549,16 points et le Topix s’affiche quant à lui à 1 47,29 (+2,34%). L’optimiste général régnant sur les marchés favorise les marchés européens qui parviennent également à s’afficher en hausse malgré les difficultés économiques toujours bien présentes pour certains pays de la zone. Après sa hausse marquée de la veille, l’indice parisien devrait débuter la séance du jour en léger repli. Quelques minutes avant l’ouverture le contrat à terme sur le CAC 40 d’échéance avril 2013 reculait de 0,15% proche des 3 737 points.
Forex:
Sur le marché des changes, l’euro repartait à la baisse hier face au dollar, impacté positivement par la dernière réunion de la Fed. En outre, cette dernière a annoncé hier l’hypothèse d’un ralentissement à venir de ses rachats d’actifs sur les marchés financiers en parallèle avec un réduction éventuelle des mesures quantitatives de la part de la Banque centrale américaine avant la fin de l’année. Ces mesures se traduisant en effet par des injections de liquidités au sein de l’économie américaine, cela a pour principale conséquence la dilution de la valeur du dollar, le rendant ainsi beaucoup moins attractif aux yeux des cambistes, porteurs d’autres devises. Ces annonces ont permis ainsi au billet vert de reprendre quelques couleurs face à la monnaie unique hier, le cross EURUSD ayant abandonné 0,23% pour finir la séance à 1,3051 dollar.
En ce qui concerne la devise nippone, cette dernière ne cesse de se déprécier face à la majorité de ses devises de contrepartie, les propos du gouverneur de la BoJ poussant les investisseurs à se détourner du Yen, tout du moins provisoirement. Mais la plupart laissent à penser que cette tendance va probablement s’accroître dans les semaines à venir, certaines prédictions voyant le dollar américain passer au-dessus du seuil des 100 Yens, niveau plus atteint depuis 4 ans. Ainsi, sur l’ensemble de la journée, la parité USDJPY s’est adjugée 0,67%, finissant à 99,67 yens. Même tendance face à la monnaie unique, le cross EURJPY ayant progressé de 0,44%, à 130,10 yens. Nous noterons également la forte dépréciation du dollar australien hier face à la majorité de ses contreparties, l’Australie ayant publié un rapport sur l’emploi très décevant, le taux de chômage étant monté à un plus haut en trois ans, ce qui remet largement en question la tenue de l’économie du pays. Ainsi, sur l’ensemble de la séance, la parité AUDUSD progressait de 0,45%, à 1,0534 dollar U.S. Même tendance face à l’euro, la paire EURAUD ayant lâché 0,68%, à 1,2383 dollar australien.
Matières premières:
Au chapitre des matières premières, le pétrole se stabilise après les gains engendrés la veille. En effet, hier, les marchés ont été bien soutenus par la hausse des indices américains. Les indices américains ont une nouvelle fois battu des records historiques et notamment le S&P 500 qui termine la séance à 1 587,73 points. De plus, les chiffres en Chine notamment concernant les importations auront également été de nature à soutenir le marché. On peut toutefois opposer des réserves à cette hausse de l’or noir. En effet, la question de la demande reste une importante source d’inquiétudes. Le Département Américain de l’Energie a fait état d’une nouvelle hausse des stocks, certes inférieure aux attentes. Seul point positif : la situation des raffineries qui fonctionnent à 86,8% de leur capacité soit une nouvelle hausse par rapport à la semaine précédente. A noter que le dernier rapport de l’OPEP nourrit les craintes liées à la demande. En effet, l’organisation a revu à la baisse ses prévisions sur la demande pour 2013 à 89,66 millions de barils contre 89,67 millions en mars.
Dans ce contexte, sur le Nymex, le baril Light Sweet Crude évolue autour des 94,3 dollars. De son côté, le Brent de la Mer du Nord s’échange, ce matin, contre 105,47 dollars. Sur le front des métaux précieux, l’or chute violement et se rapproche à nouveau des 1 550 dollars. Le métal jaune est malmené alors que les investisseurs spéculent sur une révision de la politique monétaire de la FED. En effet, hier, lors de la publication des minutes, plusieurs membres se sont montrés favorables à une réduction du programme de rachat d’actifs avant un arrêt du QE3 d’ici la fin de l’année. Ce matin, l’once d’or évolue autour des 1 556 dollars.