La Russie ne rejoindra pas l’OPEC (organisation des pays exportateurs de pétrole) et ne pourra de facto pas réduire sa production de pétrole, d’après Igor Setchine, président du conseil d’administration de Rosneft.
Ces propos viennent renforcer ceux du vice premier ministre russe Arkadi Dvorkovitch, qui stipulait que le Grand Ours ne pourrait réduire articficiellement sa production. La production mondiale de pétrole devrait donc pour l’instant rester supérieure à la demande, ce qui maintient les pressions baissières sur les cours du baril de pétrole brut et notamment du Brent. D’après Bloomberg, la production du Nigeria ou encore de la mer du nord devrait atteindre des nouveaux plus hauts de 3 ans.
Graphique du WTI en données 4 heures :
Le fondamental appuie donc le technique, qui illustre bien ces faits avec un repli des cours du WTI au NYMEX, qui côte actuellement autour de 45.34$/baril. Le risque systémique inhérent à la Chine ne fait qu’accentuer la baisse des prévisions de demandes en pétrole et il est donc préférable de prendre du recul par rapport à la configuration actuelle du marché.
D’après la CFTC, les hedge funds ont réduit leurs positions shorts de 13% lors du week end du 1er septembre 2015, ce qui représente la plus importante liquidation de positions depuis mai. La situation semble confuse sur le WTI, et les cours traduisent bien cette incertitude, enfermés dans un canal descendant matérialisable en données 4 heures.
Nous attendrons donc la sortie de cette figure chartiste pour envisager de nouveaux scénarios, la prudence et l’attentisme sont préférables sur le court terme.