C’est un peu le sujet du moment dont on ne parle pas dans les grands médias : la résurrection de la guerre froide entre occident et Russie à l’initiative de l’OTAN – autrement dit du Pentagone, autrement dit des néoconservateurs, autrement dit du lobby militaro-industriel US – qui impulse depuis 2 ans une intense propagande anti-russe et anti-Poutine.
L’occident : plus menacé par les soviétiques que par les islamistes ?
Curieusement, la principale menace immédiate pour l’occident – le terrorisme islamique – n’occupe qu’une place minime dans les communiqués de l’OTAN et la rhétorique à l’encontre des barbus moyenâgeux des califats instaurant la barbarie salafiste est presque bienveillante (« certains rebelles anti-Assad font du bon boulot en Syrie »).
Le budget militaire des Etats-Unis s’élèvera à 583 Mds$ dont près de 10% (environ 50 Mds$) va être consacrée à la modernisation de l’arsenal nucléaire américain.
En 2017, ce budget déjà pléthorique sera augmenté de 3,4 Mds$ pour l’implantation de brigades d’infanterie en Pologne et dans les Pays baltes : l’Armée rouge s’apprêterait-elle à envahir l’Est de l’Europe pour reconstituer l’empire soviétique ?
Vers une riposte nucléaire ?
Une riposte nucléaire est déjà envisagée dans les « bonnes feuilles » des rapports secrets sur la nouvelle doctrine du Pentagone… qui « fuitent » à dessein dans les médias occidentaux.
L’OTAN s’y prépare et les contribuables américains sont priés de croire que les chars russes sont déjà massés à nos frontières (enfin, surtout celles de l’Est) !
Pour mémoire, la totalité du budget militaire français s’élève à 36 Mds$ en 2016.
Les stratèges de Wall Street ne se voilent pas la face, le renforcement des anticipations d’une victoire d’Hillary Clinton le 8 novembre les incite à recommander l’achat des principaux fournisseurs du Pentagone : Boeing (NYSE:BA), Lockheed Martin (NYSE:LMT)/Sikorsky, Martin Marietta (NYSE:MLM), General Dynamics (NYSE:GD)… et de nombreuses pépites du secteur électronique spécialistes du cryptage, des satellites espions, des lasers à haute énergie, etc. Sans oublier les spécialistes du « catering » (ravitaillement des troupes sur des terrains de conflit éloignés), les fabricants des tenues pare-balles, des équipements de communication miniaturisés, etc.
La nouvelle guerre froide… c’est déjà une mine d’opportunités boursières !