Trois jours après avoir examiné - et rejeté - trois de ses demandes d'inscription de projets de résolution, le directoire de Vivendi (PARIS:VIV) a adressé une lettre au fonds PSAM.
Ce dernier réclamait une hausse du dividende exceptionnel, voeu auquel Vivendi n'a pas accédé. L'entreprise a en effet rappelé qu'elle est un groupe de télévision au sens de la loi française. Or, il s'agit d'un actif stratégique, aussi son capital social ne peut être détenu directement ou même indirectement à plus de 20% par des personnes étrangères extra-communautaires.
Vivendi a en outre menacé dans sa missive 'd'assigner le fonds et ses éventuels partenaires devant le tribunal si le dépassement du seuil des 20% était vérifié', relayaient ce matin les analystes d'Aurel BGC. Le groupe pourrait alors réclamer une indemnisation comprise entre 5 et 9 milliards d'euros, soit - en haut de fourchette - le montant du dividende exceptionnel demandé par le fonds.
L'Assemblée générale mixte du 17 avril promet d'être agitée, estime l'intermédiaire. Il est par ailleurs à noter que le directoire avait un peu plus tôt la semaine dernière déjà estimé que le versement d'un dividende exceptionnel irait 'au-delà des réserves comptables distribuables du groupe'.
Et de poursuivre : 'un tel niveau de distribution réduirait considérablement les marges de manoeuvre et mettrait en péril la stratégie de développement.'
Le directoire avait également estimé que 'sa proposition de distribuer sur les trois prochaines années un dividende d'un euro par an permet une fidélisation des actionnaires, tout en gardant la possibilité de réaliser d'importants projets de croissance interne et externe'. Il n'a pas changé d'avis depuis.
Son inflexibilité semble saluée par les opérateurs, le titre évoluant en ligne avec la tendance avec un gain de 0,9% peu après 15h00.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Ce dernier réclamait une hausse du dividende exceptionnel, voeu auquel Vivendi n'a pas accédé. L'entreprise a en effet rappelé qu'elle est un groupe de télévision au sens de la loi française. Or, il s'agit d'un actif stratégique, aussi son capital social ne peut être détenu directement ou même indirectement à plus de 20% par des personnes étrangères extra-communautaires.
Vivendi a en outre menacé dans sa missive 'd'assigner le fonds et ses éventuels partenaires devant le tribunal si le dépassement du seuil des 20% était vérifié', relayaient ce matin les analystes d'Aurel BGC. Le groupe pourrait alors réclamer une indemnisation comprise entre 5 et 9 milliards d'euros, soit - en haut de fourchette - le montant du dividende exceptionnel demandé par le fonds.
L'Assemblée générale mixte du 17 avril promet d'être agitée, estime l'intermédiaire. Il est par ailleurs à noter que le directoire avait un peu plus tôt la semaine dernière déjà estimé que le versement d'un dividende exceptionnel irait 'au-delà des réserves comptables distribuables du groupe'.
Et de poursuivre : 'un tel niveau de distribution réduirait considérablement les marges de manoeuvre et mettrait en péril la stratégie de développement.'
Le directoire avait également estimé que 'sa proposition de distribuer sur les trois prochaines années un dividende d'un euro par an permet une fidélisation des actionnaires, tout en gardant la possibilité de réaliser d'importants projets de croissance interne et externe'. Il n'a pas changé d'avis depuis.
Son inflexibilité semble saluée par les opérateurs, le titre évoluant en ligne avec la tendance avec un gain de 0,9% peu après 15h00.
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