A Wall Street, après une ouverture hésitante, les indices US ont repris leur marche en avant... inexorablement.
Bien sur, les indices sont 'tirés' à bon escient: aborder le pont de 'Thanksgiving' en dopant le 'sentiment de richesse' des épargnants actionnaires (en fait ce sont surtout les 1% qui se retrouvent plus riches et ils n'ont pas besoin d'un 'bonus' boursier pour se sentir en capacité de dépenser plus d'argent).
Cette séance ressemble comme un 'copier/coller' aux 2 précédentes à une seule petite différence près: si 3 indices ont clôturé au plus haut et pulvérisé un nouveau record, le Nasdaq n'y est pas parvenu, à 0,1% près.
Le Dow Jones engrange +0,3% et inscrit un nouveau record à 19.083 (contre 19.043,9 la veille), le Russel-2000 (+0,6% à 1.344) aligne une 14ème séance de hausse et inscrit un 8ème record absolu consécutif (à 1.340)... le S&P500 ne grappille que 0,1% mais cela suffit pour aligner un nouveau zénith historique à 2.205 (contre 2.204 la veille).
Wall Street a pratiquement signé un 3ème 'carton' plein consécutif qui pourrait rester sans équivalent historique: pas de cotations jeudi et la demi-séance de vendredi risque d'être peu animée.
Pour nombre d'observateurs, c'est un scénario qui rappelle à certains la bulle de l'an 2000.
Selon Chris Weston, le stratège d'IG, '63% des titres du S&P 500 se traitent au-dessus de leur moyenne à 50 jours et 24% à des plus hauts mensuels: ce contexte plaide pour un allègement des positions si ces pourcentages devaient passer à respectivement 80 et 40%'.
'Mais pour l'instant, il ne me semble pas que les marchés américains soient surévalués ou surachetés', estime néanmoins Chris Weston.
Les derniers chiffres macroéconomiques publiés aux Etats Unis ce mercredi ont conforté l'anticipation d'une accélération du cycle de resserrement monétaire de la FED en 2017: les 'minutes' de la dernière réunion confirment le consensus en faveur d'une hausse de taux le 14 décembre.
Les commandes de biens durables grimpent de +4,8% en octobre (+1% hors transport et aéronautique).
Les demandes hebdomadaires d'allocation chômage ont progressé de +18.000 à 251.000 (une hausse un peu surprenante en cette période de plein embauche pour Thanksgiving).
Par ailleurs, les ventes de logements neufs reculent de -1,9% en octobre, ce qui tranche avec les +25% de mises en chantier annoncées la semaine dernière (sur 1 an, les ventes progressent de +17,8%).
Le Nasdaq n'a pu 'faire le 4ème' ce soir à cause de la correction de Biogen -3,8%, de Cognizant -2,5%, Vodaphone et Microsoft (NASDAQ:MSFT) -1,2%.
A noter également les plongeons d'Urban Outfitters qui chute de -12,1 (ventes trimestrielles décevantes, fermetures de points de vente) puis de Eli & Lilly -10,2% (échec d'un nouveau traitement déstiné à combattre la maladie d'Alzheimer) qui ont freiné le S&P500.
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Bien sur, les indices sont 'tirés' à bon escient: aborder le pont de 'Thanksgiving' en dopant le 'sentiment de richesse' des épargnants actionnaires (en fait ce sont surtout les 1% qui se retrouvent plus riches et ils n'ont pas besoin d'un 'bonus' boursier pour se sentir en capacité de dépenser plus d'argent).
Cette séance ressemble comme un 'copier/coller' aux 2 précédentes à une seule petite différence près: si 3 indices ont clôturé au plus haut et pulvérisé un nouveau record, le Nasdaq n'y est pas parvenu, à 0,1% près.
Le Dow Jones engrange +0,3% et inscrit un nouveau record à 19.083 (contre 19.043,9 la veille), le Russel-2000 (+0,6% à 1.344) aligne une 14ème séance de hausse et inscrit un 8ème record absolu consécutif (à 1.340)... le S&P500 ne grappille que 0,1% mais cela suffit pour aligner un nouveau zénith historique à 2.205 (contre 2.204 la veille).
Wall Street a pratiquement signé un 3ème 'carton' plein consécutif qui pourrait rester sans équivalent historique: pas de cotations jeudi et la demi-séance de vendredi risque d'être peu animée.
Pour nombre d'observateurs, c'est un scénario qui rappelle à certains la bulle de l'an 2000.
Selon Chris Weston, le stratège d'IG, '63% des titres du S&P 500 se traitent au-dessus de leur moyenne à 50 jours et 24% à des plus hauts mensuels: ce contexte plaide pour un allègement des positions si ces pourcentages devaient passer à respectivement 80 et 40%'.
'Mais pour l'instant, il ne me semble pas que les marchés américains soient surévalués ou surachetés', estime néanmoins Chris Weston.
Les derniers chiffres macroéconomiques publiés aux Etats Unis ce mercredi ont conforté l'anticipation d'une accélération du cycle de resserrement monétaire de la FED en 2017: les 'minutes' de la dernière réunion confirment le consensus en faveur d'une hausse de taux le 14 décembre.
Les commandes de biens durables grimpent de +4,8% en octobre (+1% hors transport et aéronautique).
Les demandes hebdomadaires d'allocation chômage ont progressé de +18.000 à 251.000 (une hausse un peu surprenante en cette période de plein embauche pour Thanksgiving).
Par ailleurs, les ventes de logements neufs reculent de -1,9% en octobre, ce qui tranche avec les +25% de mises en chantier annoncées la semaine dernière (sur 1 an, les ventes progressent de +17,8%).
Le Nasdaq n'a pu 'faire le 4ème' ce soir à cause de la correction de Biogen -3,8%, de Cognizant -2,5%, Vodaphone et Microsoft (NASDAQ:MSFT) -1,2%.
A noter également les plongeons d'Urban Outfitters qui chute de -12,1 (ventes trimestrielles décevantes, fermetures de points de vente) puis de Eli & Lilly -10,2% (échec d'un nouveau traitement déstiné à combattre la maladie d'Alzheimer) qui ont freiné le S&P500.
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