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Les salariés de la Banque de France dans la rue contre la restructuration

Publié le 29/01/2013 17:25

Les salariés de la Banque de France ont observé mardi une grève nationale et manifesté devant leur siège à Paris pour protester contre le projet de suppression de 2.500 postes d'ici 2020 dans le cadre d'un plan de restructuration.

Cette journée d'action, à l'appel de cinq syndicats (SNA, CGT, CFDT, CFTC, FO), intervenait alors que les conclusions d'un rapport d'expertise du cabinet Secafi était présenté devant le comité central d'entreprise (CCE) extraordinaire. Ce rapport dénonce notamment le manque d"ambition" du plan de restructuration.

La grève a été suivie par 27,64% du personnel, selon la direction.

De 1.000 à 2.000 personnes selon les organisateurs, venues de toute la France, se sont rassemblées devant le bâtiment historique de la Banque de France où se sont succédé des représentants syndicaux, du Front de Gauche, d'Europe Ecologie les Verts et Philippe Poutou, ancien candidat du NPA.

La Banque de France, qui emploie 14.000 personnes, avait annoncé en décembre son intention de supprimer 2.500 postes nets d'ici à 2020 (5.000 départs en retraite non renouvelés, et 2.500 embauches).

Selon le rapport d'expertise du cabinet Secafi, ce plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) "est plus marqué par une logique de repli en bon ordre face à une pyramide des âges qui va conduire à de très nombreux départs que par la volonté de présenter une ambition pour l'avenir de la Banque de France".

Ce rapport dénonce notamment l'absence de chiffrage économique global du projet, qui va donner lieu à des investissements importants, dont plus de 300 millions d'euros pour le seul volet fiduciaire. Il juge aussi que "l'évaluation de l'impact social manque de précision" et que le projet "manque de vision métier" et donne l'impression que "la volonté de réduire le maillage (du territoire) a primé sur la recherche de solutions adaptées aux besoins".

Pour la direction, il s'agit d'un projet "ouvert qu'on doit faire ensemble dans une logique de concertation".

"massacre du service public"

Les syndicats ont dénoncé lors d'une conférence de presse l'absence de dialogue avec la direction et "la radicalité" du projet alors que la Banque a dégagé un bénéfice avant impôt de 5,6 milliards d'euros en 2011, des bénéfices qui devraient dépasser 8 milliards d'euros en 2012, selon eux. Après impôt, le bénéfice n'était plus en 2011 que de 1,5 milliard, en baisse par rapport à 2010.

Devant le siège, les salariés manifestaient sous des banderoles indiquant "Pour le maintien du service public". D'autres donnaient les noms biffés d'une croix rouge des villes où des agences vont être supprimées.

Des manifestantes venues de Brest, où l'agence doit fermer, ont expliqué: "On se défend pour conserver notre service, un service de proximité. La restructuration va faire des déserts géographiques".

"On est dans l'incertitude complète concernant notre mutation dans une autre agence", ajoutaient-elles.

Certains salariés étaient venus de Lorient (Morbihan) pour protester contre la disparition programmée du centre de traitement de la monnaie.

En Basse-Normandie, 31 salariés sur 160 agents ont rejoint la manifestation parisienne et 50% des agents étaient en grève à Caen (Calvados).

Quelque 85% des effectifs étaient en grève dans les agences de la Banque de France en Midi-Pyrénées, où plusieurs succursales dont celles de Toulouse, Castres, Montauban et Foix étaient fermées au public, selon la CGT.

L'agence de Carcassonne était également fermée comme celle de Strasbourg. Dans la région Centre, la grève était suivie à 80%, selon la CGT. Son représentant, Jean-Louis Corvaisier, a qualifié le plan de restructuration de "massacre du service public", alors que les agences de Chartres, Blois, Bourges et Orléans doivent disparaître.

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