Investing.com - Le célèbre auteur du best-seller de finances personnelles, Robert Kiyosaki, aux déclarations parfois farfelues, mais néanmoins très suivies, s’est de nouveau exprimé sur X lundi, renouvelant notamment son appel à investir sur le Bitcoin, l’or et l’argent.
L’investisseur a en effet annoncé que la guerre Israel-Hamas l’a “motivé à acheter un véhicule électrique”, affirmant que “cette guerre est à propos du pétrole” et que “des prix du pétrole plus élevés sont ce que veulent Biden et les Marxistes”.
“Le prix de l’essence plus élevé rendre les pauvres plus pauvres et les écolos woke plus heureux”.
Il a ainsi conseillé aux investisseurs de “contre-attaquer” en achetant de l’Or, de l’Argent et du Bitcoin, invitant à “éviter de devenir plus pauvre à cause des prix de l’essence plus élevés de Biden”, qui est selon lui “une marionnette des libéraux woke”, et “le pire président de l’Histoire des États-Unis.”
Notons que tout le monde n’est pas de l’avis de Kiyosaki en ce qui concerne la perspective de prix du pétrole plus élevés. En effet, les opérateurs commencent à douter de la capacité de l'OPEP+ à réduire davantage sa production, étant donné que les nouvelles réductions prévues pour le début de l'année 2024 sont intervenues dans un contexte de mécontentement croissant des membres du cartel à l'égard des réductions.
"Étant donné l'ampleur des réductions que nous voyons déjà de la part du groupe, il devient de plus en plus difficile pour certains membres d'accepter de nouvelles réductions", ont écrit à ce propos les analystes d'ING (AS:INGA) dans une note.
ING s'attend à ce que le Brent se négocie dans les 80 dollars jusqu'au début de 2024, et que l'évolution des prix du brut soit largement déterminée par la capacité de l'OPEP+ à réduire davantage la production.
Les analystes d'ING ont également fait part de leurs inquiétudes concernant un ralentissement de la demande mondiale de pétrole brut, déclarant que si la demande chinoise restera forte, l'Europe et les Amériques devraient connaître une légère baisse de la demande à mesure que les conditions économiques se détérioreront.