BERLIN (Reuters) - Le gouvernement grec s'est engagé à ne pas revenir sur les privatisations réalisées ou en cours et à faire en sorte que ses mesures pour lutter contre la "crise humanitaire" dans le pays ne pèsent pas sur le budget, selon la liste des engagements transmis à ses créanciers, dont Reuters a eu connaissance.
Le gouvernement d'Alexis Tsipras a adressé cette liste à ses partenaires de la zone euro, à la Commission européenne, à la Banque centrale européenne et au Fonds monétaire international dans la nuit de lundi à mardi. Ces créanciers doivent désormais l'approuver pour permettre la prolongation pour quatre mois de l'aide financière accordée à la Grèce.
Dans ce document, le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, s'engage à une réforme fiscale ainsi qu'à un examen et un contrôle des dépenses dans "tous les domaines" de l'action publique.
Le gouvernement entend aussi réformer les salaires de la fonction publique sans les baisser davantage ni augmenter la masse salariale totale.
(Henri-Pierre André et Bertrand Boucey pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)