Le titre IAG sous-performe nettement le marché londonien et décroche de 3,3% à l'entame de la seconde partie de séance. Les intervenants accusent le coup après une révision à la baisse des objectifs d'investissement et de rentabilité de la maison-mère de British Airways, Iberia et Vueling pour la période 2016/2020.
Cette dernière, qui restait pourtant sur une publication de bonne facture fin octobre, avec notamment une progression de 23,8% en rythme annuel du bénéfice par action (BPA) à fin septembre à 67,7 pence (+18,3% hors exceptionnel) et une augmentation de 6,1% du bénéfice opérationnel à plus de 1,9 milliard d'euros, anticipe désormais un Ebitdar de 5,3 milliards d'euros, contre 5,6 milliards auparavant.
La croissance des capacités est, elle, attendue à environ 3%, contre une précédente fourchette plus optimiste de 3 à 4%. Les dépenses d'investissements s'élèveraient pour leur part à 1,7 milliard d'euros par an, loin des 2,5 milliards originellement prévus.
La marge opérationnelle demeure en revanche attendue entre 12 et 15%. De même, IAG - qui a invoqué la faiblesse de la demande et la chute de la livre pour justifier ces réajustements baissiers - continue d'ambitionner une croissance de son BPA de 12% par an en moyenne.
Cet 'update' a été annoncé en marge de la publication de chiffres du mois d'octobre assez encourageants. Le groupe a en effet transporté 8,836 millions de passagers le mois dernier, soit une hausse de 3,9% en rythme annuel et 86,361 millions depuis le 1er janvier, en croissance de 6,5% en pro forma par rapport à la période janvier-octobre 2015.
Le coefficient de remplissage accuse a contrario un recul de 1,4 point à 82%. Il s'élève également à 82% pour la période janvier-octobre, en progression de 100 petits points de base en comparaison annuelle.
(G.D.)
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Cette dernière, qui restait pourtant sur une publication de bonne facture fin octobre, avec notamment une progression de 23,8% en rythme annuel du bénéfice par action (BPA) à fin septembre à 67,7 pence (+18,3% hors exceptionnel) et une augmentation de 6,1% du bénéfice opérationnel à plus de 1,9 milliard d'euros, anticipe désormais un Ebitdar de 5,3 milliards d'euros, contre 5,6 milliards auparavant.
La croissance des capacités est, elle, attendue à environ 3%, contre une précédente fourchette plus optimiste de 3 à 4%. Les dépenses d'investissements s'élèveraient pour leur part à 1,7 milliard d'euros par an, loin des 2,5 milliards originellement prévus.
La marge opérationnelle demeure en revanche attendue entre 12 et 15%. De même, IAG - qui a invoqué la faiblesse de la demande et la chute de la livre pour justifier ces réajustements baissiers - continue d'ambitionner une croissance de son BPA de 12% par an en moyenne.
Cet 'update' a été annoncé en marge de la publication de chiffres du mois d'octobre assez encourageants. Le groupe a en effet transporté 8,836 millions de passagers le mois dernier, soit une hausse de 3,9% en rythme annuel et 86,361 millions depuis le 1er janvier, en croissance de 6,5% en pro forma par rapport à la période janvier-octobre 2015.
Le coefficient de remplissage accuse a contrario un recul de 1,4 point à 82%. Il s'élève également à 82% pour la période janvier-octobre, en progression de 100 petits points de base en comparaison annuelle.
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