Au terme du premier fixing du jour à Londres, l'once d'or cotait 1.072,2 dollars (- 4,2 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.011,1 euros (- 0,2 euro).
Réputé valeur refuge, l'or tend parfois à voir sa valeur monter lorsque des menaces géopolitiques majeures émergent. Ces dernières ne manquent pas, mais ne profitent guère au métal jaune : après que l'aviation turque a abattu, hier, un bombardier russe à proximité de la frontière syrienne, Moscou a réagi en bombardant de nouveau ce matin la région de Syrie considérée, en déployant des batteries anti-aériennes au sol ainsi que des navires de guerre en Méditerranée.
Et ce alors que l'aviation française a intensifié ses raids sur la Syrie, dont l'espace aérien se trouve pour le moins encombré d'appareils militaires, avec les risques d'escalade que cela comporte. Mais rien n'y fait.
Pas d'élément nouveau du côté de l'encours de lingots formant la contrepartie du SPDR Gold Shares, stable hier soir à 655,7 7 tonnes. Il reste loin des 700 tonnes atteintes le 15 octobre. Cet encours est utilisé comme indicateur de l'appétit des investisseurs haussiers sur le métal jaune.
D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta estiment que si le support des 1.066 dollars venait à céder, la voie des 1.045 serait ouverte, c'est-à-dire le plus bas niveau de l'année 2010.
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