Vendredi midi sur les marchés de devises, la monnaie unique européenne était bien partie pour terminer une semaine au cours de laquelle elle a marqué un nouveau point bas contre le dollar sur une baisse de 0,6%.
A cette heure en effet, l'euro recule encore de 0,12% contre le dollar à 1,3448, non sans avoir touché hier un nouveau point bas annuel à 1,3438. Il s'agit aussi d'un plancher de huit mois environ.
Il faut dire que les statistiques européennes se montrent peu engageantes actuellement. La principale de celle qui a été publiée ce matin ne fait pas exception : les cambistes ont appris que l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne avait reculé plus que prévu pour s'établir à 108 points ce mois-ci, contre 109,7 en juin. 'Les tensions géopolitiques font sentir leur poids sur l'économie allemande', estime Hans Werner-Sinn, le président de l'institut.
Voilà qui contraste avec les indices PMI favorables récemment publiés aux Etats-Unis comme en Chine.
Un cambiste parisien souligne également que 'les soubresauts récemment provoqués sur les marchés par Banco Espirito Santo (une des principales banques portugaises, ndlr) soulignent la permanence de l'interconnexion entre les dettes publiques périphériques de la zone euro et leurs systèmes bancaires', ainsi que l'excès d'endettement de certains Etats et la faiblesse de leur croissance.
En revanche, l'euro reste neutre (+ 0,04%) face au sterling britannique à 0,7923 ce midi comme sur la semaine. Mais depuis le début de l'année, la livre a progressé relativement de près de 5%.
On a d'ailleurs appris ce matin que le PIB du Royaume Uni s'est une nouvelle fois accru de 0,8% au deuxième trimestre 2014 par rapport au premier. Il se situe désormais 0,2% au-dessus de son précédent record du premier trimestre 2008, soit avant l'effondrement de la banque américaine Lehamn Brothers.
Rien à signaler du côté du yen (- 0,05% à 137 yens l'euro) ni du franc suisse (0% à 1,2153 franc l'euro).
Si l'après-midi s'annonce calme du côté des publications d'entreprises aux Etats-Unis, les investisseurs seront cependant attentifs aux commandes de biens durables, qui devraient ressortir en hausse de 0,5% en juin, selon le consensus.
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
A cette heure en effet, l'euro recule encore de 0,12% contre le dollar à 1,3448, non sans avoir touché hier un nouveau point bas annuel à 1,3438. Il s'agit aussi d'un plancher de huit mois environ.
Il faut dire que les statistiques européennes se montrent peu engageantes actuellement. La principale de celle qui a été publiée ce matin ne fait pas exception : les cambistes ont appris que l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne avait reculé plus que prévu pour s'établir à 108 points ce mois-ci, contre 109,7 en juin. 'Les tensions géopolitiques font sentir leur poids sur l'économie allemande', estime Hans Werner-Sinn, le président de l'institut.
Voilà qui contraste avec les indices PMI favorables récemment publiés aux Etats-Unis comme en Chine.
Un cambiste parisien souligne également que 'les soubresauts récemment provoqués sur les marchés par Banco Espirito Santo (une des principales banques portugaises, ndlr) soulignent la permanence de l'interconnexion entre les dettes publiques périphériques de la zone euro et leurs systèmes bancaires', ainsi que l'excès d'endettement de certains Etats et la faiblesse de leur croissance.
En revanche, l'euro reste neutre (+ 0,04%) face au sterling britannique à 0,7923 ce midi comme sur la semaine. Mais depuis le début de l'année, la livre a progressé relativement de près de 5%.
On a d'ailleurs appris ce matin que le PIB du Royaume Uni s'est une nouvelle fois accru de 0,8% au deuxième trimestre 2014 par rapport au premier. Il se situe désormais 0,2% au-dessus de son précédent record du premier trimestre 2008, soit avant l'effondrement de la banque américaine Lehamn Brothers.
Rien à signaler du côté du yen (- 0,05% à 137 yens l'euro) ni du franc suisse (0% à 1,2153 franc l'euro).
Si l'après-midi s'annonce calme du côté des publications d'entreprises aux Etats-Unis, les investisseurs seront cependant attentifs aux commandes de biens durables, qui devraient ressortir en hausse de 0,5% en juin, selon le consensus.
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