Israël a confirmé avoir ciblé le quartier général du renseignement du Hezbollah à Beyrouth, évaluant les conséquences suite à une série de frappes sur des personnalités clés du groupe. Ces frappes s'inscrivent dans le cadre de la réponse plus large d'Israël à l'attaque de missiles balistiques iranienne de mardi, qui était elle-même une riposte aux actions militaires israéliennes au Liban.
Les prix du pétrole ont augmenté en flèche face aux inquiétudes concernant de potentielles frappes sur les infrastructures pétrolières iraniennes, alors qu'Israël poursuit sa campagne contre le Hezbollah au Liban et ses efforts pour démanteler le Hamas à Gaza.
Dans une escalade significative, l'attaque aérienne sur Beyrouth aurait visé le potentiel nouveau leader du Hezbollah, Hashem Safieddine, dont le statut reste incertain. Ni Israël ni le Hezbollah n'ont commenté l'état de Safieddine. Tôt samedi, une explosion et de la fumée ont été observées dans les banlieues sud de Beyrouth, entraînant des alertes d'évacuation immédiates pour les résidents de plusieurs quartiers.
Le Hezbollah a signalé des tentatives israéliennes d'infiltration à Odaisseh, une ville du sud du Liban, avec des affrontements en cours. Pendant ce temps, le président américain Joe Biden, interrogé sur la possibilité de frapper les champs pétroliers iraniens et sur les prochaines élections américaines, a déclaré qu'il envisagerait des alternatives et a souligné le soutien de son administration à Israël.
Le gouvernement libanais a rapporté plus de 2.000 décès au cours de l'année écoulée, dont un nombre important au cours des deux dernières semaines. L'ONU a condamné le bilan civil comme "totalement inacceptable", et le Département d'État américain a exprimé son inquiétude concernant la mort d'un citoyen américain au Liban, exhortant Israël à prendre des précautions pour éviter les dommages civils.
La dernière vague du conflit remonte à une attaque des militants du Hamas le 7 octobre 2023, entraînant une vaste riposte israélienne à Gaza. L'armée israélienne a rapporté avoir intercepté ou dévié 70 projectiles lancés depuis le Liban vendredi soir. Israël a également déployé des forces terrestres au Liban suite aux attaques de missiles iraniens, affirmant que les opérations se concentrent sur les villages frontaliers.
Le Guide suprême iranien, l'Ayatollah Ali Khamenei, a juré que l'Iran et ses alliés ne reculeraient pas, appelant à la résistance contre Israël. Il a décrit l'attaque de l'Iran contre Israël comme légale et légitime et a rejeté l'efficacité des assassinats, suggérant qu'ils ne feraient qu'inciter à de nouvelles attaques.
À Beyrouth, la dévastation est visible, avec de nombreux bâtiments détruits et des infrastructures endommagées. L'Autorité islamique de santé a rapporté la mort de 11 médecins dans des attaques israéliennes à travers le sud du Liban vendredi.
L'armée israélienne a détaillé ses frappes sur les infrastructures du Hezbollah à Beyrouth, tandis que le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, lors d'une visite à Beyrouth, a exprimé son soutien à un cessez-le-feu au Liban, conditionné à l'accord du Hezbollah et à un cessez-le-feu simultané à Gaza.
Reuters a contribué à cet article.
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