En début de séance lundi, les prix du pétrole ont enregistré une baisse après avoir connu une hausse hebdomadaire significative vendredi, la plus importante depuis plus d'un an. Cette hausse était due à l'escalade des tensions au Moyen-Orient, qui a suscité des craintes d'un conflit régional. Les contrats à terme sur le Brent ont chuté de 43 cents, soit une baisse de 0,5%, à 77,62€ le baril, tandis que les contrats à terme sur le West Texas Intermediate (WTI) américain ont baissé de 35 cents, également une baisse de 0,5%, à 74,03€ le baril.
La semaine précédente s'est terminée avec une hausse de plus de 8% des contrats à terme sur le Brent et de 9,1% pour ceux du WTI, marquant les gains hebdomadaires les plus importants depuis janvier et mars 2023, respectivement. Tina Teng, analyste de marché indépendante, a suggéré que la baisse de lundi pourrait être attribuée à des prises de bénéfices après la récente flambée des prix.
Les tensions géopolitiques continuent d'influencer les tendances du marché pétrolier. Israël a mené dimanche des frappes aériennes sur des positions du Hezbollah au Liban et dans la bande de Gaza, tout en signalant qu'il envisagerait diverses formes de représailles contre l'Iran. Ces développements ont fait suite aux attaques de missiles de l'Iran contre Israël, qui étaient une réponse aux actions israéliennes au Liban et à Gaza.
Tôt lundi, la police israélienne a signalé que des roquettes du Hezbollah avaient frappé Haïfa, la troisième plus grande ville d'Israël. Malgré ces escalades, ANZ Research a indiqué dans une note aux clients que l'impact direct du conflit sur l'approvisionnement en pétrole devrait être minime. La note expliquait qu'il est peu probable qu'Israël cible directement les installations pétrolières iraniennes, car une telle action pourrait mettre à rude épreuve les relations internationales et provoquer une réaction plus intense de l'Iran.
De plus, la note soulignait que les événements géopolitiques ont eu un effet décroissant sur l'approvisionnement en pétrole ces dernières années, avec une prime de risque géopolitique réduite sur les marchés pétroliers. La présence d'environ 7 millions de barils par jour de capacité de réserve de l'OPEP et de ses alliés, y compris la Russie et le Kazakhstan, offre une protection contre les perturbations de l'approvisionnement.
L'OPEP+ a géré des réductions de production pour soutenir les prix face à une demande mondiale modérée. Lors de leur dernière réunion le 02/10/2023, l'OPEP+ a maintenu sa politique actuelle de production de pétrole, avec des plans pour commencer à augmenter la production à partir de décembre.
La capacité de réserve du groupe pourrait compenser une perte complète de l'approvisionnement iranien si Israël devait neutraliser l'infrastructure pétrolière de l'Iran. Cependant, il y aurait des défis si l'Iran devait riposter en ciblant les installations pétrolières des pays voisins du Golfe.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.