Au début de la journée de vendredi, les prix du pétrole ont légèrement fléchi, mais les indices de référence du marché ont indiqué une deuxième semaine consécutive de hausse. Cette tendance positive a été alimentée par des données économiques encourageantes en provenance des États-Unis, qui ont réduit les craintes d'une récession potentielle dans le premier pays consommateur de pétrole au monde.
Le prix à terme du Brent a baissé de 16 cents pour atteindre 80,88 dollars le baril, soit une baisse de 0,2 %, tandis que le prix à terme du pétrole brut américain West Texas Intermediate a baissé de 0,3 %, perdant 23 cents pour s'établir à 77,93 dollars le baril. Malgré ces baisses mineures, le Brent est sur la voie d'une augmentation hebdomadaire de 1,6 %, et le WTI devrait terminer la semaine avec des gains d'environ 1,5 %.
Le regain de confiance des investisseurs s'explique par une série de rapports économiques américains publiés tout au long de la semaine. En particulier, jeudi, il a été révélé que les ventes au détail aux États-Unis avaient augmenté de 1 % au cours du mois précédent, dépassant largement l'augmentation prévue de 0,3 %. En outre, le nombre d'Américains ayant déposé de nouvelles demandes de chômage la semaine dernière a diminué, ce qui témoigne de la résistance de l'économie.
Les analystes de la société de conseil en énergie FGE ont souligné que les récentes données économiques américaines ont apaisé les craintes d'un grave ralentissement de l'économie américaine. Ils ont également indiqué que les marchés pétroliers allaient maintenant se recentrer sur les facteurs fondamentaux et les développements géopolitiques. L'accent est mis en particulier sur les mesures de rétorsion potentielles de l'Iran contre Israël à la suite de l'assassinat d'un dirigeant du Hamas à Téhéran.
Sur le plan géopolitique, un nouveau cycle de négociations en vue d'un cessez-le-feu pour la guerre de Gaza a débuté jeudi. Malgré la poursuite des actions militaires israéliennes dans la région palestinienne, les négociations, que le Hamas a boycottées, devraient se poursuivre vendredi à Doha.
Toutefois, certains facteurs maintiennent les prix du pétrole sous contrôle. Les indicateurs de la demande aux États-Unis et en Chine ont montré une certaine instabilité. En début de semaine, les stocks de brut américains ont augmenté de manière inattendue et les raffineries chinoises ont considérablement réduit leurs taux de traitement du brut au cours du mois précédent en raison de la faiblesse de la demande de carburant.
Lundi, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a revu à la baisse ses prévisions de demande pour l'année, citant des attentes réduites pour la Chine. Cet ajustement reflète la réponse de l'organisation aux conditions actuelles du marché et aux signaux de la demande.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.