Investing.com - Les options sur l'or étaient en net recul ce jeudi matin, se retrouvant sous la barre cruciale de 1 700 USD suite à une vague de ventes techniques ayant suivi l'annonce de nouveaux accommodements de la part de la Réserve Fédérale.
Les pourparlers entre élus des Etats-Unis destinés à éviter une catastrophe budgétaire sont désormais revenus au premier plan.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour février se sont échangés à 1 699.15 USD de l'once en début de séance européenne, plongeant de 1.1%.
Ils avaient précédement touché le fond à 1 695.55 USD, leur pire cours depuis le 7 décembre, avec un passage à vide de 1.5%.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à 1 685.75 USD, leur plancher déjà évoqué, et rencontrer de la résistance à 1 724.75 USD, leur plafond d'hier.
La tendance s'est trouvée amplifiée par de nouveaux ordres de ventes techniques découlant du franchissement du seuil psychologique des 1 700 USD, sur fond de signaux graphiques baissiers.
La banque centrale américaine a ainsi décidé de procéder tous les mois à des acquisitions d'obligations nationales et de titres sécurisés adossés à des hypothèques pour un total de 85 milliards d'USD afin de renflouer l'économie.
Elle a aussi précisé que ses taux de base demeureraient presque nuls tant que les prévisions d'inflation se maintiendraient aux alentours de son objectif fixé à 2%, jusqu'à ce que le chômage passe sous les 6.6%.
Une fois ces informations dévoilées, l'attention a pu de nouveau se concentrer sur les négociations visant à contourner le mur fiscal menaçant les Etats-Unis, causé par la conjonction au premier janvier de la fin d'importantes réductions d'impôts et l'activation de coupes budgétaires pour un total avoisinant 600 milliards d'USD, à moins que le parlement et la Maison Blanche ne surmontent leurs divisions pour arracher un compromis au cours des deux semaines et demie précédant la date fatidique.
John Boehner, à la tête de la chambre des députés, a pour sa part déclaré que des "divergences sérieuses de point de vue" avec le président Obama demeuraient au sujet du budget, tandis que Ben Bernanke, président de la Fed, avertissait a pour sa part que cette dernière n'avait pas les moyens "d'amortir tous les effets d'un tel scénario".
Le président américain Barack Obama a récemment rappelé que toute solution devait incorporer à la fois des dépenses en moins, mais aussi des recettes supplémentaires, et notamment une imposition moins laxiste pour les plus fortunés, ce que le camp républicain se refuse à envisager, soutenant plutôt une lutte hasardeuse contre les niches et autres abattements fiscaux qu'une remontée des taux d'imposition.
Les futures sur l'argent pour mars ont par ailleurs dégringolé de 2.25% pour sombrer à 33.02 USD de l'once, et celles sur le cuivre à échéance identique ont commis un faux pas de 0.8% pour se retrouver à 3.686 USD la livre dans le même temps.
Les pourparlers entre élus des Etats-Unis destinés à éviter une catastrophe budgétaire sont désormais revenus au premier plan.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour février se sont échangés à 1 699.15 USD de l'once en début de séance européenne, plongeant de 1.1%.
Ils avaient précédement touché le fond à 1 695.55 USD, leur pire cours depuis le 7 décembre, avec un passage à vide de 1.5%.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à 1 685.75 USD, leur plancher déjà évoqué, et rencontrer de la résistance à 1 724.75 USD, leur plafond d'hier.
La tendance s'est trouvée amplifiée par de nouveaux ordres de ventes techniques découlant du franchissement du seuil psychologique des 1 700 USD, sur fond de signaux graphiques baissiers.
La banque centrale américaine a ainsi décidé de procéder tous les mois à des acquisitions d'obligations nationales et de titres sécurisés adossés à des hypothèques pour un total de 85 milliards d'USD afin de renflouer l'économie.
Elle a aussi précisé que ses taux de base demeureraient presque nuls tant que les prévisions d'inflation se maintiendraient aux alentours de son objectif fixé à 2%, jusqu'à ce que le chômage passe sous les 6.6%.
Une fois ces informations dévoilées, l'attention a pu de nouveau se concentrer sur les négociations visant à contourner le mur fiscal menaçant les Etats-Unis, causé par la conjonction au premier janvier de la fin d'importantes réductions d'impôts et l'activation de coupes budgétaires pour un total avoisinant 600 milliards d'USD, à moins que le parlement et la Maison Blanche ne surmontent leurs divisions pour arracher un compromis au cours des deux semaines et demie précédant la date fatidique.
John Boehner, à la tête de la chambre des députés, a pour sa part déclaré que des "divergences sérieuses de point de vue" avec le président Obama demeuraient au sujet du budget, tandis que Ben Bernanke, président de la Fed, avertissait a pour sa part que cette dernière n'avait pas les moyens "d'amortir tous les effets d'un tel scénario".
Le président américain Barack Obama a récemment rappelé que toute solution devait incorporer à la fois des dépenses en moins, mais aussi des recettes supplémentaires, et notamment une imposition moins laxiste pour les plus fortunés, ce que le camp républicain se refuse à envisager, soutenant plutôt une lutte hasardeuse contre les niches et autres abattements fiscaux qu'une remontée des taux d'imposition.
Les futures sur l'argent pour mars ont par ailleurs dégringolé de 2.25% pour sombrer à 33.02 USD de l'once, et celles sur le cuivre à échéance identique ont commis un faux pas de 0.8% pour se retrouver à 3.686 USD la livre dans le même temps.