Dans une initiative majeure pour l'énergie renouvelable, Mission 2025, une coalition représentée par de grandes entreprises mondiales, des entités financières et des villes, a appelé mardi les gouvernements à adopter des politiques qui pourraient potentiellement débloquer jusqu'à 1.000 milliards de dollars d'investissements dans l'énergie propre d'ici 2030. Cet appel s'aligne sur les discussions tenues en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York.
La coalition, soutenue par la Energy Transitions Commission britannique, a souligné la nécessité de nouveaux objectifs de capacité, de crédits d'impôt et de contrats d'électricité à long terme pour renforcer l'argumentaire en faveur des investissements dans le secteur. Cette initiative intervient alors que la demande mondiale d'énergie augmente, nécessitant un virage vers les sources renouvelables pour éviter une hausse de la consommation de combustibles fossiles.
Au cours d'une série de réunions, les dirigeants du Kenya, de la Barbade, de l'Union européenne et d'autres nations ont délibéré sur leurs engagements à tripler la capacité d'énergie renouvelable d'ici 2030. Cet objectif ambitieux était un engagement central lors du sommet COP28 à Dubai l'année dernière.
Le président américain Joe Biden participe également à l'Assemblée générale de l'ONU, où il devrait présenter les efforts de son administration pour promouvoir l'énergie propre à travers l'Inflation Reduction Act, qui a alloué 360 milliards de dollars à cette cause en 2022.
Ali Zaidi, conseiller national pour le climat de la Maison Blanche, a déclaré que le discours du président Biden mettrait l'accent sur le virage des États-Unis vers la saisie d'opportunités économiques et le renforcement de la fabrication et des infrastructures américaines pour soutenir la classe moyenne américaine.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a exprimé un optimisme prudent, reconnaissant que si l'objectif de tripler la capacité d'énergie propre est à portée de main, il nécessite de surmonter des défis tels que l'obtention de permis et les connexions au réseau.
L'AIE a également averti que l'expansion des énergies renouvelables à elle seule ne suffirait pas à réduire les prix de l'énergie ou la dépendance aux combustibles fossiles sans un effort important pour construire et moderniser les réseaux électriques et la capacité de stockage d'énergie.
Les dirigeants africains, aux prises avec la nécessité d'élargir leurs portefeuilles d'électricité pour le développement et fournir de l'électricité à des millions de personnes qui n'y ont pas accès, sont particulièrement désireux d'explorer des solutions.
La Banque africaine de développement et la Banque mondiale cherchent activement à obtenir 30 milliards de dollars d'investissements privés pour apporter l'électricité à plus de 300 millions de personnes en Afrique. Cette initiative a été discutée lundi, soulignant le rôle crucial de l'énergie dans la croissance économique et l'industrialisation.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.