Investing.com - Les options sur le brut son montées ce jeudi à leur meilleur niveau en 2 jours, celles sur le pétrrole Brent s'élevant même à son sommet des 28 mois passés, l'escalade de la violence en Egypte laissant à craindre des perturbations de l'approvisionnement dans le monde.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour mars se sont échangés à 91.73 USD le baril en première partie de séance européenne, bondissant de 0.82%.
Ils avaient auparavant culminé à 92.05 USD, leur cours le plus élevé depuis le premier février.
Les partisans du président égyptien Hosni Moubarak se sont en effet aujourd'hui heurtés aux groupes anti-gouvernementaux au Caire, provoquant des affrontements violents s'étant soldés par le décès de 5 manifestants et ravivant la peur de problèmes de transit du pétrole par le canal de Suez.
Environ 2 millions de barils par jour y circulent, partant du nord de l'Afrique vers les Etats-Unis, et l'agence d'information sur l'énergie américaine a classé ce site comme l'un des 7 "goulets d'étranglement du transport mondial de pétrole" et estimé qu'il est un "couloir d'accès aux marchés mondiaux du pétrole de première importance" dans son rapport sur les perspectives du marché de l'énergie dévoilé ce mois-ci.
Au Yemen, plus de 20 000 personnes se sont quand à elles rassemblées dans la capitale Sanaa pour marquer un "Jour de Rage", faisant là aussi redouter une extension des manifestations anti-gouvernementales aux autres pays producteurs de pétrole du Moyen-Orient.
JP Morgan, pourvoyeur international de services financiers, a prévenu dans un rapport publié dans la soirée de mercredi: "Si la situation égyptienne mène à la fin rapide de l'administration actuelle, il se pourrait que d'autres membres de la région s'en inspirent".
Le document précisait: "Cette éventualité créérait une contagion qui pourrait faire flamber les cours du brut du Moyen-Orient, à cause notamment les problèmes causés par le canal de Suez."
L'écart entre les différents contrats à échéance sur le pétrole a par ailleurs continué à s'élargir. Sur le marché ICE, les futures de Brent sur le brut pour mars ont gagné 0.37% pour grimper à 102.76 USD du baril, soit 11.03 USD de mieux que son homologue américain.
Elles s'étaient même monnayées ce matin à 103.33 le baril, leur prix le plus élevé depuis le 6 septembre 2008, s'étant envolées de près de 9% depuis le début des émeutes égyptiennes le 25 janvier.
Les futures sur le gaz naturel pour mars ont par ailleurs perdu 0.23% pour s'échanger à 4.422 USD par million d'unités thermiques britanniques, et celles sur le carburant domestique pour une échéance identique ont raflé 0.74% pour s'établir à 2.2802 USD par gallon dans le même temps, leur sommet des 28 mois écoulés.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour mars se sont échangés à 91.73 USD le baril en première partie de séance européenne, bondissant de 0.82%.
Ils avaient auparavant culminé à 92.05 USD, leur cours le plus élevé depuis le premier février.
Les partisans du président égyptien Hosni Moubarak se sont en effet aujourd'hui heurtés aux groupes anti-gouvernementaux au Caire, provoquant des affrontements violents s'étant soldés par le décès de 5 manifestants et ravivant la peur de problèmes de transit du pétrole par le canal de Suez.
Environ 2 millions de barils par jour y circulent, partant du nord de l'Afrique vers les Etats-Unis, et l'agence d'information sur l'énergie américaine a classé ce site comme l'un des 7 "goulets d'étranglement du transport mondial de pétrole" et estimé qu'il est un "couloir d'accès aux marchés mondiaux du pétrole de première importance" dans son rapport sur les perspectives du marché de l'énergie dévoilé ce mois-ci.
Au Yemen, plus de 20 000 personnes se sont quand à elles rassemblées dans la capitale Sanaa pour marquer un "Jour de Rage", faisant là aussi redouter une extension des manifestations anti-gouvernementales aux autres pays producteurs de pétrole du Moyen-Orient.
JP Morgan, pourvoyeur international de services financiers, a prévenu dans un rapport publié dans la soirée de mercredi: "Si la situation égyptienne mène à la fin rapide de l'administration actuelle, il se pourrait que d'autres membres de la région s'en inspirent".
Le document précisait: "Cette éventualité créérait une contagion qui pourrait faire flamber les cours du brut du Moyen-Orient, à cause notamment les problèmes causés par le canal de Suez."
L'écart entre les différents contrats à échéance sur le pétrole a par ailleurs continué à s'élargir. Sur le marché ICE, les futures de Brent sur le brut pour mars ont gagné 0.37% pour grimper à 102.76 USD du baril, soit 11.03 USD de mieux que son homologue américain.
Elles s'étaient même monnayées ce matin à 103.33 le baril, leur prix le plus élevé depuis le 6 septembre 2008, s'étant envolées de près de 9% depuis le début des émeutes égyptiennes le 25 janvier.
Les futures sur le gaz naturel pour mars ont par ailleurs perdu 0.23% pour s'échanger à 4.422 USD par million d'unités thermiques britanniques, et celles sur le carburant domestique pour une échéance identique ont raflé 0.74% pour s'établir à 2.2802 USD par gallon dans le même temps, leur sommet des 28 mois écoulés.