SEOUL (Reuters) - Le président du National Pension Service (NPS) sud-coréen, troisième fonds de pension public au monde, a reconnu avoir trempé dans un trafic d'influence présumé ayant conduit à la destitution de la présidente Park Geun-hye.
Le procureur spécial chargé de l'affaire a déclaré jeudi que Moon Hyung-pyo avait admis avoir fait pression sur le NPS l'an dernier alors qu'il était ministre de la Santé pour qu'il appuie la fusion de deux filiales de Samsung (KS:005930), une opération d'une valeur de huit milliards de dollars.
La fusion entre Cheil Industries et Samsung C&T a renforcé le contrôle de la famille fondatrice sur le groupe Samsung et est au coeur de l'enquête ayant abouti le 9 décembre à la destitution par le Parlement de la présidente.
Ce vote doit désormais être confirmé par la Cour constitutionnelle, qui a 180 jours à compter de cette date pour la maintenir au pouvoir ou la démettre de ses fonctions.
Moon Hyung-pyo était en détention préventive depuis mercredi matin. Le procureur a demandé sa mise en arrestation.
(Ju-min Park, Gilles Trequesser pour le service français)