Investing.com - Les options sur l'or étaient en légère hausse ce vendredi, compensant une partie de leurs pertes hebdomadaires alors que les rumeurs grandissantes d'un possible défaut de paiement grec déclenchaient une dégringolade des marchés boursiers mondiaux et augmentaient leur attrait.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour octobre se sont échangés à 1 856.05 USD de l'once à la clôture des échanges de vendredi, cédant toutefois 1.2% sur la semaine.
L'angoisse d'un possible manquement grec s'est précisée ce jour-là, après que l'agence de presse Bloomberg ait fait savoir que le ministère des finances allemand étudiait quel serait les conséquences au cas où Athènes ne tiendrait pas ses engagements, comprenant notamment l'hypothèse d'un départ du pays surendetté de la zone euro.
La nervosité des investisseurs a encore empiré après que Juergen Stark, membre des conseils exécutif et directeur de la Banque Centrale Européenne, ait annoncé sa démission, alimentant les bruits selon lesquels il aurait été opposé au programme d'achats d'obligations de celle-ci.
La nouvelle a fait s'envoler les dividendes des bons du trésor grecs vers des sommets jamais atteints depuis la mise en place de la monnaie unique, et déclenché de fortes pertes sur les places boursières européennes puis américaines.
Le net renforcement du billet vert a toutefois limité les ambitions du métal précieux, bondissant vers un pic des six derniers mois contre la devise européenne, alors que l'indice dollar bondissait de 1.77% ce jour-là, pour se situer à 77.72, son meilleur niveau depuis le 23 février.
La banque d'affaires suisse UBS a pour sa part déclaré dans un article paru dans la soirée qu'elle remontait sa prévision pour les cours de 2012 à 2 075 USD l'once, contre 1 830 auparavant, invoquant la crise de la dette souveraine de la zone euro et la baisse des taux d'intérêt comme déterminants.
Les prix avaient bondi de près de 2.85% jeudi, après que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, ait répété que celle-ci disposait d'une gamme d'outils d'ajustement de la politique monétaire pour stimuler l'économie américaine, sans toutefois apporter davantage de précisions.
Ils avaient également bénéficié du soutien de l'hypothèse selon laquelle les mesures du plan à hauteur de 447 milliards d'USD dévoilé par le président Obama ne seraient pas approuvées par les élus du pays.
La journée de mardi les avait vus établir un nouveau pic historique à 1 921.05 USD de l'once, sur fond de frilosité générale, avant de retomber nettement suite aux liquidations destinées à encaisser des plus-values.
Les futures sur l'argent pour décembre ont par ailleurs rebondi de 3.75% pour grimper à 43.31 USD de l'once, mais celles sur le cuivre à échéance identique ont laissé échapper 0.12% pour se retrouver à 4.101 USD la livre dans le même temps.
Les spécialistes de l'or surveilleront particulièrement l'évolution de la situation dans la zone euro et le réunion des dirigeants du G7 en fin de semaine prochaine.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour octobre se sont échangés à 1 856.05 USD de l'once à la clôture des échanges de vendredi, cédant toutefois 1.2% sur la semaine.
L'angoisse d'un possible manquement grec s'est précisée ce jour-là, après que l'agence de presse Bloomberg ait fait savoir que le ministère des finances allemand étudiait quel serait les conséquences au cas où Athènes ne tiendrait pas ses engagements, comprenant notamment l'hypothèse d'un départ du pays surendetté de la zone euro.
La nervosité des investisseurs a encore empiré après que Juergen Stark, membre des conseils exécutif et directeur de la Banque Centrale Européenne, ait annoncé sa démission, alimentant les bruits selon lesquels il aurait été opposé au programme d'achats d'obligations de celle-ci.
La nouvelle a fait s'envoler les dividendes des bons du trésor grecs vers des sommets jamais atteints depuis la mise en place de la monnaie unique, et déclenché de fortes pertes sur les places boursières européennes puis américaines.
Le net renforcement du billet vert a toutefois limité les ambitions du métal précieux, bondissant vers un pic des six derniers mois contre la devise européenne, alors que l'indice dollar bondissait de 1.77% ce jour-là, pour se situer à 77.72, son meilleur niveau depuis le 23 février.
La banque d'affaires suisse UBS a pour sa part déclaré dans un article paru dans la soirée qu'elle remontait sa prévision pour les cours de 2012 à 2 075 USD l'once, contre 1 830 auparavant, invoquant la crise de la dette souveraine de la zone euro et la baisse des taux d'intérêt comme déterminants.
Les prix avaient bondi de près de 2.85% jeudi, après que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, ait répété que celle-ci disposait d'une gamme d'outils d'ajustement de la politique monétaire pour stimuler l'économie américaine, sans toutefois apporter davantage de précisions.
Ils avaient également bénéficié du soutien de l'hypothèse selon laquelle les mesures du plan à hauteur de 447 milliards d'USD dévoilé par le président Obama ne seraient pas approuvées par les élus du pays.
La journée de mardi les avait vus établir un nouveau pic historique à 1 921.05 USD de l'once, sur fond de frilosité générale, avant de retomber nettement suite aux liquidations destinées à encaisser des plus-values.
Les futures sur l'argent pour décembre ont par ailleurs rebondi de 3.75% pour grimper à 43.31 USD de l'once, mais celles sur le cuivre à échéance identique ont laissé échapper 0.12% pour se retrouver à 4.101 USD la livre dans le même temps.
Les spécialistes de l'or surveilleront particulièrement l'évolution de la situation dans la zone euro et le réunion des dirigeants du G7 en fin de semaine prochaine.