Investing.com - La semaine passée, écourtée pour cause de fêtes pascales, aura vu les options sur le brut bondir jeudi vers un pic des huit derniers jours, les cours ayant été stimulés par l'affaiblissement du dollar U.S. et la baisse inattendue des réserves américaines la semaine précédente.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 112.36 USD le baril à la clôture des marchés de jeudi, s'envolant de 2.15% sur la semaine. Ils avaient auparavant culminé à 112.39 USD, leur cours le plus élevé depuis le 11 avril.
Aucun échange n'a eu lieu vendredi, la place restant inactive en raison du vendredi saint.
Le billet vert s'est en effet retrouvé sous pression après que l'agence Standard & Poor's ait prévenu qu'elle avait dégradé lundi ses perspectives concernant la notation monétaire AAA des Etats-Unis de "stables" à "négatives".
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de 6 de ses principaux rivaux, a glissé de son côté de 1.15% pour se situer à 74.28 vendredi, après avoir touché le fond la veille à 73.94, son pire niveau depuis août 2008.
Le dollar faible rend les matières premières aux prix libellés avec moins coûteuses pour les détenteurs d'autres devises, améliorant leur attrait en tant qu'investissement alternatif.
Les informations émanant des autorités avaient par ailleurs montré mercredi que les réserves de pétrole brut des Etats-Unis avaient diminué sans crier gare au cours de la semaine ayant pris fin le 15 avril, enregistrant une chute de 2.3 millions de barils, et prenant à rebours les prévisions se montant à 0.7 millions d'augmentation.
Cette baisse inattendue a fait revoir à la hausse la demande attendue de la part du premier consommateur mondial.
Les violences post-électorales au Nigeria ont également contribué à faire monter les prix, une association de lutte pour les droits de l'homme locale ayant affirmé que près de 250 personnes avaient été tuées lors d'émeutes au nord du pays, suite à la victoire de Goodluck Jonathan, le président sortant, lors du scrutin de la semaine dernière.
Le Nigeria est le premier producteur de pétrole d'afrique, avec environ 1.9 millions de barils quotidiens enregistrés en février d'après l'agence américaine d'information sur l'énergie.
Les cours avaient pourtant été apaisés en début de semaine, lorsque l'Arabie Saoudite, premier exportateur au monde, avait annoncé avoir diminué de 800 000 baril sa production quotidienne, estimant le marché saturé.
Sur le marché ICE, les futures de Brent sur le brut pour juin ont pour leur part gagné 0.5% pour grimper à 124.08 USD du baril dans le même temps, soit 11.72 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour juin se sont échangés à 112.36 USD le baril à la clôture des marchés de jeudi, s'envolant de 2.15% sur la semaine. Ils avaient auparavant culminé à 112.39 USD, leur cours le plus élevé depuis le 11 avril.
Aucun échange n'a eu lieu vendredi, la place restant inactive en raison du vendredi saint.
Le billet vert s'est en effet retrouvé sous pression après que l'agence Standard & Poor's ait prévenu qu'elle avait dégradé lundi ses perspectives concernant la notation monétaire AAA des Etats-Unis de "stables" à "négatives".
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de 6 de ses principaux rivaux, a glissé de son côté de 1.15% pour se situer à 74.28 vendredi, après avoir touché le fond la veille à 73.94, son pire niveau depuis août 2008.
Le dollar faible rend les matières premières aux prix libellés avec moins coûteuses pour les détenteurs d'autres devises, améliorant leur attrait en tant qu'investissement alternatif.
Les informations émanant des autorités avaient par ailleurs montré mercredi que les réserves de pétrole brut des Etats-Unis avaient diminué sans crier gare au cours de la semaine ayant pris fin le 15 avril, enregistrant une chute de 2.3 millions de barils, et prenant à rebours les prévisions se montant à 0.7 millions d'augmentation.
Cette baisse inattendue a fait revoir à la hausse la demande attendue de la part du premier consommateur mondial.
Les violences post-électorales au Nigeria ont également contribué à faire monter les prix, une association de lutte pour les droits de l'homme locale ayant affirmé que près de 250 personnes avaient été tuées lors d'émeutes au nord du pays, suite à la victoire de Goodluck Jonathan, le président sortant, lors du scrutin de la semaine dernière.
Le Nigeria est le premier producteur de pétrole d'afrique, avec environ 1.9 millions de barils quotidiens enregistrés en février d'après l'agence américaine d'information sur l'énergie.
Les cours avaient pourtant été apaisés en début de semaine, lorsque l'Arabie Saoudite, premier exportateur au monde, avait annoncé avoir diminué de 800 000 baril sa production quotidienne, estimant le marché saturé.
Sur le marché ICE, les futures de Brent sur le brut pour juin ont pour leur part gagné 0.5% pour grimper à 124.08 USD du baril dans le même temps, soit 11.72 USD de mieux que leurs homologues américaines.