Mercredi midi sur les marchés pétroliers, le baril de Brent de mer du Nord livrable en février 2017 grappillait 0,6% à 55,7 dollars, le WTI américain de même échéance l'imitant : + 0,6% à 53,6 dollars.
Le cours du Brent est bien parti pour terminer l'année 2016 sur un rebond massif : tombé à 27,1 dollars à la fin du mois de janvier, le baril de référence a atteint le 12 décembre un sommet annuel de 57,9 dollars, soit une envolée de 113% entre ces deux bornes.
L'Opep, qui contrôle un gros tiers de la production mondiale d'or noir, a décidé de redevenir un cartel : suspendus depuis décembre 2015, ses quotas de production qui, en quelque sorte, sont sa raison d'être, devraient être rétablis au début de l'année 2017. Qui plus est à un niveau inférieur (32,5 millions de barils/jour) à celui de la production effective de novembre (34,2 millions de barils/jour), grâce principalement à l'Arabie saoudite.
Mieux : l'Opep a formé une alliance de circonstance avec d'autres grands producteurs, dont la Russie. Soit un cartel élargi concentrant environ la moitié de la production pétrolière mondiale ! Ces pays associés à l'Opep se sont engagés à réduire conjointement leurs propres extractions de presque 600.000 barils/jour, dont la moitié incombant à la Russie. Ce qui augure donc du retour de la discipline de l'offre.
Bref, après avoir mené depuis mi 2014 une politique de part de marché consistant à ouvrir les vannes en grand, le cartel pétrolier devrait revenir en force en 2017. Reste maintenant à surveiller la concrétisation de ces intentions.
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