La Bourse de Paris a terminé en légère hausse vendredi, le CAC 40 prenant 0,10%, après une séance erratique en raison de la fermeture de Wall Street.
L'indice vedette a pris 3,10 points à 3.119,51 points, dans un volume d'échanges très réduit de 1,824 milliard d'euros. Jeudi, il avait chuté de 3,12%.
Depuis le 1er janvier, il a perdu 3,06%.
Sur les autres places européennes, Londres a terminé quasi stable (+0,04%), Francfort a perdu 0,20% et l'Eurostoxx 50 0,11%.
Après avoir ouvert en légère hausse, le marché est resté proche de l'équilibre, inhibé par la fermeture de la Bourse de New York, à la veille de la fête nationale américaine.
"Les volumes ont été dramatiquement faibles", constate Yves Marçais, vendeur d'actions chez Global Equities qui rappelle le rôle des Etats-Unis sur les places européennes.
Le marché parisien est "dans une petite période d'attentisme" qui pourrait prendre fin avec le début de la saison des résultats des entreprises pour le deuxième trimestre, relève Yves Marçais.
Le producteur américain d'aluminium Alcoa lancera le bal mercredi et le gros des publications commencera le 13 juillet.
Sur le front des valeurs, Scor a grimpé de 4,59% à 15,24 euros, bénéficiant d'un relèvement de recommandation sur son titre par Natixis, rapporte le vendeur d'actions.
Sanofi-Aventis a pris 1,15% à 42,81 euros, profitant à la fois de la volonté du groupe de doubler ses ventes dans les pays émergents d'ici 2013 et de l'autorisation aux Etats-Unis de son anti-arythmique Multaq.
Carrefour a pris 0,52% à 31,94 euros. L'agence de notation financière Moody's a pourtant abaissé la perspective de la note de la dette à long terme du groupe à "négative", contre stable auparavant.
Les banques ont également terminé dans le vert comme Crédit Agricole (+1,33% à 9,10 euros) et BNP Paribas (+1,98% à 46,76 euros).
EDF en revanche a lâché 4,49% à 31,96 euros, après un abaissement de recommandation de Morgan Stanley et un blocage du rapprochement dans le nucléaire avec l'américain Constellation Energy.
Lafarge a perdu 1,22% à 44,21 euros. Le premier cimentier mondial a annoncé qu'il renonçait à son projet controversé d'extraction de sable au large de la presqu'île de Quiberon, dans le Morbihan.
Plusieurs valeurs, qui ont chuté la veille, n'ont pas redressé la tête à l'image de Peugeot (-1,21% à 17,83 euros) et Renault (-1,74% à 25,11 euros).