A mi-séance en Europe, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en novembre gagnait 1,1% à 47,9 dollars, le WTI américain de même échéance le suivant, à 44,9 dollars. Des niveaux qui restent cependant inférieur aux sommets récents atteints par les barils de référence.
Les cours du brut tentent de se reprendre de leur correction de la veille, alors que les indices d'actions baissaient eux aussi. En effet, le FMI, dont les prévisions macro-économiques comptent parmi les plus suivies et sur lesquelles sont indexées celles de l'Agence internationale de l'Energie, a fait savoir que ses dernières projections seront prochainement abaissées afin de tenir compte d'une dégradation de tendance dans les pays émergents. Or la consommation de pétrole est étroitement liée au dynamisme économique.
Pour ne rien arranger, 'Fatih Birol, économiste principal de l'Agence internationale de l'Energie, a déclaré les prix actuels du brut semblent devoir rester de mise pour quelques temps encore', rapportent ce matin les analystes Matières premières de Commerzbank (XETRA:CBKG), qui déplorent aussi l'absence d'indices laissant supposer que les grands pays pétroliers vont réduire leur production. Ce qui vaut autant pour l'Opep - Commerzbank s'appuie sur les dires d'officiels du Koweït - que pour les pays non membres du cartel, comme la Russie.
'La guerre des parts de marché va donc continuer et maintenir une pression baissière sur les prix', pronostique donc Commerzbank.
Cependant, à court terme, le bureau d'études parisien Aurel BGC rapporte la chute du prix du baril a été limitée (hier) par les informations du cabinet privé Genscape selon lesquelles les stocks de brut à Cushing (Oklahoma), principal terminal de brut des Etats-Unis ont diminué de plus d'un million de barils la semaine dernière.
EG
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.