Lundi, S&P Global a révisé ses prévisions pour la production automobile mondiale, indiquant une baisse plus importante que prévu initialement. Les nouvelles estimations reflètent désormais une contraction de 5,4% au 3e trimestre 2024, contre une projection antérieure de 5,0%, signalant un environnement plus difficile pour l'industrie automobile. Morgan Stanley a commenté cette révision, exprimant des attentes de sentiment négatif concernant les résultats financiers à venir pour le 3e trimestre 2024.
L'ajustement à la baisse s'étend également aux estimations de production de véhicules légers (LVP) pour l'ensemble de l'année 2024 (FY24), avec une contraction prévue de 2,1% en glissement annuel. Les prévisions révisées incluent également une réduction significative des volumes de LVP pour les exercices 2025 et 2026, avec des réductions d'environ 0,8 million et 1,0 million d'unités respectivement.
Morgan Stanley prévoit que ces estimations de production réduites conduiront à un ton morose dans les résultats trimestriels à venir. La firme prévoit également des difficultés pour les fournisseurs automobiles à réaliser leurs plans d'expansion des marges pour l'exercice 2025, compte tenu de la récente vague d'avertissements sur les bénéfices des constructeurs automobiles (OEM).
Les principales régions contribuant à la révision à la baisse de la LVP mondiale sont l'Amérique du Nord et la Chine. En Amérique du Nord, plus de 1,3 million d'unités ont été retirées des prévisions pour la période 2024-2026. Cet ajustement est dû à une perspective de ventes revue à la baisse, à un besoin de correction des stocks, et à l'impact de 20 retards de lancement et de décisions d'annulation ou de réaffectation de programmes.
Pendant ce temps, en Chine, malgré les efforts pour stimuler la demande de nouvelles voitures par des incitations et des subventions, ainsi que des politiques encourageant la mise au rebut des véhicules à moteur à combustion interne (ICE), la demande reste faible. L'environnement concurrentiel des prix a conduit les consommateurs à reporter leurs achats dans l'attente de nouvelles remises de la part des constructeurs. Les estimations de LVP pour les exercices 2025 et 2026 en Chine ont été révisées à la baisse, reflétant les répercussions anticipées suite à l'expiration des politiques de mise au rebut.
Dans d'autres actualités récentes, Ford Motor Company (NYSE:F) a prolongé son Plan de Préservation des Avantages Fiscaux (TBPP) jusqu'au 30 septembre 2027, pour protéger ses crédits d'impôt. L'industrie automobile connaît une demande accrue de métaux du groupe du platine en raison d'une augmentation des ventes de véhicules hybrides. Ford, parmi d'autres financiers automobiles, a récemment lancé de nouvelles offres d'obligations sur le marché obligataire, anticipant de potentielles perturbations liées à la prochaine décision de taux de la Réserve fédérale.
De plus, Ford a rappelé 90 736 véhicules de la gamme 2021-2022 en raison d'un problème potentiel de soupape de moteur. Le Bureau du Représentant au Commerce des États-Unis a retardé la décision finale sur l'augmentation des tarifs douaniers sur les produits fabriqués en Chine, y compris les véhicules électriques, les batteries, les semi-conducteurs et les cellules solaires. Ford a fait appel à l'USTR pour réduire les tarifs proposés sur les matériaux essentiels comme le graphite artificiel, utilisé pour la production de batteries de véhicules électriques.
Perspectives InvestingPro
À la lumière des récentes révisions de S&P Global et des perspectives sombres pour l'industrie automobile, il est crucial de considérer la santé financière et la position sur le marché des entreprises du secteur. Selon les données d'InvestingPro, une entreprise du secteur Automobiles a une capitalisation boursière de 43,13 milliards de dollars et se négocie à un ratio cours/bénéfice (P/E) de 11,24. Des chiffres plus récents montrent un ratio P/E ajusté pour les douze derniers mois jusqu'au deuxième trimestre 2024 à un niveau plus bas de 7,43, suggérant une potentielle sous-évaluation par rapport aux bénéfices historiques.
Malgré les défis de l'industrie, cette entreprise a montré de la résilience avec un rendement du dividende à la fin de 2024 à un niveau significatif de 7,3%, soutenu par un historique solide de maintien des paiements de dividendes pendant 13 années consécutives. Cet engagement envers les rendements pour les actionnaires, souligné par l'un des conseils InvestingPro, pourrait apporter un certain réconfort aux investisseurs en ces temps turbulents. De plus, la croissance du chiffre d'affaires de l'entreprise au cours des douze derniers mois jusqu'au deuxième trimestre 2024 était de 6,2%, indiquant qu'elle a réussi à développer ses revenus malgré les vents contraires plus larges de l'industrie.
Cependant, il est important de noter que l'entreprise souffre de faibles marges bénéficiaires brutes, comme indiqué par un autre conseil InvestingPro, les dernières données montrant une marge de 8,04%. Les investisseurs doivent également être conscients que l'entreprise se négocie à un multiple de valorisation EBIT élevé, ce qui pourrait suggérer une prime sur ses bénéfices avant intérêts et impôts. Pour ceux intéressés par une analyse plus approfondie, InvestingPro offre des conseils supplémentaires qui peuvent fournir plus de contexte et d'orientation sur la situation financière de l'entreprise et ses perspectives de marché.
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Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.