Les scandales financiers se suivent à la tête de Nissan. Dernier en date, celui d'Hiroto Saikawa, directeur général de la marque, qui a reconnu avoir perçu une rémunération supérieure à ce qu'il avait le droit de recevoir.
L'excédant représente 47 millions de yens, soit environ 400 000 euros. Il s'est expliqué aujourd'hui devant la presse japonaise. "Il est devenu évident qu'il y avait un problème dans l'exécution du système de droits. Le paiement doit être retourné à l'entreprise et j'ai accepté de le faire" a-t-il dit.
Pourtant Nissan estime que l'opération n'avait rien d'illégal d'après ce que rapportent les médias japonais. Hiroto Saikawa a mis ses mauvaises pratiques sur le compte du système mis en place sous la direction de Carlos Ghosn. Sa position semble aujourd'hui très fragilisée à la tête de la marque.
Il avait pris la direction exécutive du constructeur automobile en 2017, succédant alors à Carlos Ghosn (resté ensuite président de Nissan jusqu'à son éviction en novembre dernier).
Libéré sous caution, Carlos Ghosn prépare actuellement son procès pour dissimulation de revenus, utilisation des fonds de l'entreprise à des fins personnelles, qui aura lieu l'an prochain.