NICE (Reuters) - La garde à vue de Bastien Millot, qui a été entendu vendredi à Nice dans le cadre d'une enquête pour favoritisme présumé, a été levée en début d'après-midi, a-t-on appris de source policière.
Le cofondateur de la société Bygmalion est ressorti libre des locaux de la brigade financière de la police judiciaire sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui.
Il en va de même pour le député-maire UMP de Menton (Alpes-Maritimes), Jean-Claude Guibal, qui a été entendu sous le régime de l'audition libre, car il est parlementaire.
Les enquêteurs s'intéressent aux conditions d'attribution de deux marchés passés en 2012 entre la ville de Menton et les sociétés de communication Com1+, appartenant à Guillaume Peltier, et Bygmalion.
Ils cherchent à savoir si ces marchés ont été volontairement fractionnés par l'une ou l'autre des parties afin d'échapper aux procédures d'attribution des marchés publics.
Guillaume Peltier, ancien vice-président de l'UMP, et Guy Alvès, cofondateur de Bygmalion, ont été placés en garde à vue jeudi à Nice pour cette même affaire et sont ressortis libres sans qu'aucune charge ne soit retenue contre eux.
L'enquête a été ouverte à la suite d'une plainte déposée en 2012 par l'association Anticor.
Bygmalion est également au coeur d'une affaire de fausses factures présumées à l'UMP durant la campagne électorale de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2012.
(Matthias Galante, édité par Sophie Louet)